Les aiglons ont su intelligemment laissé passer l’orage en première période pour ensuite s’imposer logiquement avec un doublé de Cvitanich et une dernière réalisation de Bauthéac dans les dernières minutes de la rencontre. Les hommes de Claude Puel poursuivent leur marche en avant vers le haut du classement et se rendront à Evian, dimanche prochain, pour confirmer leur bonne prestation bretonne.
En début de rencontre, les protégés de Frédéric Antonetti montraient qu’ils étaient bien là pour jouer même s’ils n’avaient plus rien à perdre ni à gagner en cette fin de championnat. Il faudra d’abord un bon Ospina pour déjouer la tentative de Diarra après quelques minutes de jeu puis sur un nouvel essai de Doucouré qui oblige le portier colombien à user de ses poings. Les Niçois ne se montrent que peu souvent dangereux avec un Dario Cvitanich un peu esseulé au cœur de l’arrière-garde bretonne. Les azuréens s’en remettent alors aux coups de pied arrêtés mais ni le coup franc de Civelli, ni le corner de DIgard ne trouvent preneur dans la surface rennaise. C’est sur un score nul et vierge comme toute assez logique que M. Benoît Bastien accompagne les deux formations aux vestiaires.
Après la pause, c’est une nouvelle rencontre à laquelle on semble assister avec des niçois qui jouent beaucoup plus haut et qui se procurent les premières occasions comme celle de Digard qui fait briller Costil. Peine perdue puisque Diaz récupère le ballon sur le côté droit et dépose un superbe centre sur Pejcinovic qui dévie sur Dario Cvitanich qui expédie le ballon au fond du but vide (0-1). Dans la famille Puel, Claude, le père, remplace Grégoire, le fils, par Romain Genevois et une deuxième grosse tuile tombe à nouveau sur les bretons. Après un geste malencontreux de Mavinga qui pousse Cvitanich hors des limites du terrain, c’est le carton rouge qui sort de la poche de M. Bastien, réduisant Rennes à dix. On atteint l’heure de jeu et on se dit que la bonne affaire n’est pas loin pour les azuréens qui tiennent à présent bien le jeu en bloquant les rares incursions bretonnes. Ngando reamplace Diarra pour Rennes et Puel continue à donner de la voix pour exhorter ses troupes à ne rien lâcher.
Les minutes passent et l’OGC Nice tente quelques apparitions dans la surface bretonne en étant finalement récompensé par un pénalty justifié par une main involontaire d’Alou Diarra. Cvitanich s’exécute et porte à 17 le nombre de ses réalisations, cette saison, rejoignant un serial buteur niçois, Robby Langers (saison 1989/90) (0-2). Tout va pour le mieux pour des aiglons qui se contentent à présent de gérer et le dernier changement voit Bosetti entrer en lieu et place de Cvitanich copieusement sifflé par les supporters bretons. Bonne pioche pour le coach niçois qui voit son jeune joueur trouver parfaitement Bauthéac dans la surface bretonne pour le troisième but azuréen (0-3). La messe est dite mais une petite ombre subsistera tout de même au tableau de cette belle journée avec l’expulsion, en fin de rencontre, de Pejcinovic, en position de dernier défenseur. Il ya des fois où il va mieux gagner 3-1 et terminer à 11, mais bon…
L’OGC Nice rentre donc de Bretagne avec trois points dans la besace et le sentiment du travail accompli. Avec une telle victoire, on imagine que la semaine sera plus simple à préparer pour Claude Puel qui devra trouver la solution pour faire le même voyage, dimanche prochain, du côté de la Haute-Savoie pour y affronter un Evian aux abois qui se doit de gagner afin de ne pas risquer de jouer sa tête sur les deux dernières rencontres de la saison.
Au Niçois donc de ne pas prendre l’eau à Evian pour préparer au mieux l’un des matchs qui risque d’être l’un des plus importants, voir le plus important dans l’histoire du club en recevant un Olympique Lyonnais qui pourrait bien venir jouer sa troisième place du côté du Ray…
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