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22 novembre 2024

Un point c’est tout entre l’OGC Nice et l’AS Monaco

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nicemonacobellion.jpg Un stade copieusement garni de plus de 13 000 spectateurs à une heure inhabituelle pour une rencontre de ligue 1, sans doute une ironie d’un calendrier qui affiche le fameux 1er avril. Mais Antonetti et ses protégés entraient en jeu avec la ferme intention de déguster le poisson monégasque pour n’en laisser que la tête, les arêtes et la queue. Une véritable corrida sous-marine sur une colline du ray bouillonnante.

Arriva alors une onzième minute qui enflamma un public qui n’attendait que cette étincelle pour s’embraser. Une lumineuse ouverture de Rool sur Lilian Laslandes parti dans le dos d’une défense monégasque figée et surprise par la passe du fougueux niçois. La suite, c’est au fond des filets que Roma ira la chercher après une somptueuse frappe d’un Laslandes qui marque, à cette occasion, son 124ème but en Ligue 1. Le bon début de soirée se confirme et la défense rouge et noire est solide avec un Apam impérial qui a vite « tombé le masque » de protection qui lui donnait des airs d’un certain Edgar Davids. Juste après la demi-heure de jeu, le même Laslandes aurait même pu doubler la mise devant les buts monégasques alors qu’Olivier Echouafni était idéalement placé derrière lui. Le géant Koller fait son apparition en lieu et place de Pino, blessé, côté princier et la défense niçoise devra sauter un petit peu plus haut à présent pour récupérer les longs centres aériens depuis l’entrée du Tchèque. Côté aiglons, Bellion et Vahirua combinent bien, Echouafni réalise l’une de ses meilleures prestations de la saison et c’est sur le score logique de 1 but à 0 que les 22 acteurs regagnent les vestiaires du Ray que l’on espère plus salubres que ses tribunes et ses toilettes !

Pan bagna, pissaladière, rosé ou sucette rouge et noire, il y en a pour tous les goûts à la pause pour peu qu’on soit vraiment patient et le jeu repart de plus belle sur la pelouse niçoise. Cyril Rool, impeccable jusque là, même si averti à la 16ème minute pour une faute, ne jouera pas une heure entière avec ses camarades et quelques mots déplacés suffirent pour faire sortir un second carton jaune synonyme d’exclusion à un M. Poulat qui n’a visiblement pas apprécié les dires d’un Rool qui, une fois de plus, laisse ressurgir ses vieux démons. Il faudra tenir une trentaine de minutes à dix contre onze. A cet effet, Scotto remplace un honorable Bellion et Vahirua – ovationné par le stade du Ray qui fait une standing ovation au tahitien nissart – qui laisse sa place à Camara côté rouge et noir et Plasil entre en jeu côté rouge et blanc. Les cartons jaunes pleuvent sur le Ray comme ils auraient dû pleuvoir, hier, dans une finale de Coupe de la Ligue qui ressemblait plutôt à la bataille de Verdun. Bref, le jeu se ferme un petit peu plus, on verrouille le milieu de terrain et les minutes s’égrènent vers les possibles trois points suspendus au tout petit but d’avance des aiglons qui défendent leur nid bec et ongles. Dix minutes à jouer au compte à rebours électronique du Ray. C’est le temps qu’il restait quand Plasil, entré en jeu quelques minutes plus tôt, ajuste Hugo Lloris d’une frappe limpide à l’entrée de la surface de réparation. La supériorité numérique aura pesé cette fois sur la rencontre qui, à présent, est bien plus inquiétante pour les niçois qui espèrent garder ce précieux point qui pourrait faire la différence en fin de saison.

17h54, l’arbitre porte une dernière fois le sifflet à sa bouche pour en tirer trois sifflements indiquant que le résultat est final et figé sur le score d’un but partout dans un derby azuréen qui, même s’il ne restera pas dans les annales du football niçois aura eu un niveau de jeu somme toute acceptable pour une fin d’après-midi dominicale.

ogcnice-new-logo-18.jpg Un point, ce sera donc tout pour le tableau d’affichage et pour les besaces niçoises et monégasques dont les équipes pointent à présent à la seizième place pour les aiglons et à la treizième place pour les hommes du rocher. Un résultat nul qui finalement ne se paiera pas trop cher côté rouge et noir avec les défaites à domicile de Nantes face à Sedan et de Troyes contre Sochaux sur le même et plus petit score (0-1). Les ombres au tableau, la belle victoire de Valenciennes en terre lilloise portant ainsi à quatre unités l’avance des nordistes, 15ème, sur les sudistes niçois et le renouveau parisien contre Lens avec une victoire 2-1 en Artois. Prochain rendez-vous pour les hommes d’Antonetti à Sochaux qui pointe à une étonnante troisième place du classement avec la ferme intention d’y rester… voire mieux.

Encore huit journée à jouer et 24 points à récolter à Sochaux (07/04), contre St Etienne à Nice (14/04), à Sedan (21/04), face à Auxerre au Ray (28/04), à Nancy (05/05), la réception du Paris Saint Germain (09/05), en terre nordiste à Lens (19/05) pour finir à la maison contre Le Mans (26/05). Mission pas impossible du tout pour des niçois qui verront bientôt le retour de Balmont, Koné et Traoré dont les absences se sont faites sentir à certain moments de la soirée.
Huit missions commandos telles que les aiment le coach insulaire et nul doute que dans les rangs niçois on espère bien pouvoir plutôt passer un été en Ligue 1.

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