La nouvelle a fait grand bruit à Nice comme dans le monde du football : après avoir manqué le coche lors de la Coupe du Monde de football 98, la ville de Nice a une nouvelle fois loupé le cadre dans la construction d’une nouvelle enceinte sportive dont aurait dû profiter l’OGC Nice.
Reste à savoir aujourd’hui ce que donnera le résultat de l’enquête qui se déroule actuellement de manière à n’avoir aucun regret sur un dossier qui ne fleurait pas bon dès sa conception et qui aura eu un mal fou à s’attirer la sympathie des supporters préférant leur bon vieux stade du Ray et de certains politiques qui, d’après les dirigeants du club, sont à la base des divers problèmes de ce projet. Une autre question se pose : Quels sont les politiques qui sont le plus à blâmer, ceux qui sont incapables de monter un appel d’offre « béton » ou ceux qui trouvent les failles nécessaires pour en demander l’annulation ?
Vaste débat qui finalement a un même résultat, l’OGC Nice se retrouve une nouvelle fois « Sans Domicile Fixe » en attendant les projets qui se montent dans l’entourage du club qui pourrait peut-être apporter une solution pour envisager un nouveau projet de stade avec des ambitions moins démesurées mais sans doute plus accessible.
Nous retrouvons donc Virginie Rossetti et Maurice Cohen que nous remercions pour leur collaboration en leur souhaitant des lendemains plus paisibles et une belle victoire des aiglons face à Lorient.
Nice Première : Virginie, comment a été perçue la décision de la cour d’appel d’Aix en Provence au club ?
Virginie Rossetti : Tout le monde est consterné dans la mesure où l’on se retrouve tous victimes de cet échec.
NP : Quelles conséquences pourrait avoir ce nouveau revers sur l’ensemble du club ?
VR : Comme on l’a dit et redit, dans la mesure où les autres Clubs construisent ou sont sur le point de construire leur grand stade, nous nous retrouvons dans le cas de figure où le Club finit par reculer par rapport aux autres…Espérer devenir un « grand club » en se contentant des installations du Ray est illusoire.
NP : Ce dossier semblait voué à l’échec. A ton avis, quelles en sont les raisons principales ?
VR : Je ne peux me prononcer sur ce point car je risquerai d’être hors sujet dans la mesure où cet échec n’est pas un fait qui dépend de l’OGC Nice…la question est donc à poser aux politiques.
NP : Enfin, donne-nous des nouvelles rassurantes de la maison rouge et noire ?
VR : Le groupe reste très soudé et vit bien ensemble…le stage à Saint Martin nous l’a encore prouvé….je reste positive et persuadée que les résultats vont s’enchaîner et qu’on va sortir de cette période noire.
Nice Première : Maurice Cohen, après la déception, comment analysez-vous cette décision de la Cour d’Appel d’Aix en Provence ?
Maurice Cohen : Je suis catastrophé. Comme l’a dit le Maire, rien ne peut plus se faire à Nice.
NP : Et concernant l’ouverture d’une enquête préliminaire par le Procureur de la République, Eric de Montgolfier ?
MC : 2 procédures simultanées…on réalise juste qu’on ne peut-on faire rien face à ça….à part faire un constat d’échec.
NP : Quelles sont aujourd’hui les possibilités pour voir un nouveau stade à Nice ?
MC : On travaille sur un plan B à savoir un stade financé par nos fonds propres avec un ou deux partenaires comme le Conseil Général ou Régional.
NP : Vous avez été parfois très dur contre les détracteurs de ce projet, avez-vous la même conviction aujourd’hui ?
MC : L’unique conviction était et est toujours celle que Nice méritait et avait besoin d’un Grand Stade…
NP : Le Maire de Nice a annoncé que certains des joueurs envisageaient même un départ du club. Vous confirmez ou infirmez ses dires ?
MC : Vous pouvez facilement imaginer la déception de certains joueurs à qui on avait promis un stade de 32 000 places pour l’an prochain…
NP : Enfin, les derniers résultats de l’OGC Nice ne sont guère brillants. Quelles sont vos solutions pour remédier aux diverses carences du groupe ?
MC : Continuer à garder la foi dans notre staff et notre groupe. Le travail va payer.