Depuis le 26 septembre 2020, la fondation Belem a réouvert le fameux trois-mâts aux visiteurs à Cannes. L’occasion pour les amateurs de bateaux de faire une visite guidée à bord d’un véritable musée flottant. Retour en images sur le pont d’un des plus vieux voiliers d’Europe.
Lancé il y a 124 ans, le Belem, aussi imposant qu’il paraît, est toujours en état de navigation malgré son âge.
Ancré au Port Pierre-Canto à Cannes, près de la capitainerie, le Belem se distingue bien des autres bateaux sur place. En tant que dernier des grands voiliers de commerce français du 19ème siècle encore naviguant, il retrace l’histoire à lui seul.
58 mètres de long, 48 mètres de flottaison, composé d’acier riveté et soudé, 22 voiles, capable d’atteindre les 17 km/h et équipé de deux moteurs diesel (575 chevaux chacun à vitesse nominale de 2500 tours/minutes), le Belem a de quoi resplendir sur les mers.
Avec une telle structure et popularité, il est évident que le voilier ne peut échapper aux photos des touristes et passants.
Une fois à bord, on pourrait se croire au XIXème siècle, notamment avec le décor du navire et de tout ce qui le compose. Par exemple, les canots de sauvetage.
Les différentes pièces sont indiquées par des affiches lorsque l’on passe dans les couloirs à bâbord et à tribord. Encore une fois, la structure et le décor renvoient deux siècles en arrière.
Il doit y avoir une vue splendide du haut de ce mât vertigineux. 34 mètres au-dessus du niveau de la mer pour être exact.
Le gouvernail, vieux de 124 ans. Grâce à cet instrument en forme de soleil, le commandant, Aymeric Gibet (40 ans) est le seul maître à bord. Ainsi, il décide du cap.
Au pont supérieur se trouve la salle des communications. C’est dans cette cabine que le voilier peut intercepter des messages ou des appels.
La proue du bateau, à ne pas confondre avec la poupe (l’arrière). Ici, on y trouve les trois voiles appelées « focs ». Le Grand (53 mètres), le Faux (31 mètres) et le Petit foc (36 mètres).
La cloche, l’une des caractéristiques les plus anciennes du navire. Avec le nom de ce dernier gravé dessus, elle sert d’alarme en cas de situation particulière en pleine mer.
Depuis le pont supérieur, les visiteurs ont le vent en pleine face. Le Belem paraît déjà grand lorsqu’on l’admire depuis l’extérieur, mais on le ressent encore plus une fois à bord.
Voici la cabine principale. Pour toute personne demandant une visite pour un média, une classe de primaire, collège ou lycée, le commandant invite les responsables à remplir un formulaire de renseignements.
Dans la cabine centrale du navire se cache une réplique web connu du Sud de la France. Originellement de Nice, le logo internet de la capitale azuréenne (#ILoveNice) a été reprit et reformulé pour créer un #ILoveBelem mis en exposition juste à côté de la plaque d’immatriculation du Belem.