La déclaration de Xavier Garcia, après les mauvais résultats des élections départementales laisse penser que des initiatives en ce sens seront rapidement prises.
« Face à cette situation, nous responsables politiques de gauche de toutes les sensibilités, avons le devoir de continuer le dialogue engagée, et de le reprendre lorsqu’il a été interrompu pour assumer nos divergence, notamment sur la politique gouvernementale, mais aussi pour remettre en lumière tout ce qui nous rassemble à l’échelon local et sur les valeurs républicaines » déclare Xavier Garcia.
Les conditions politiques seront-elles réunies pour porter à terme avec succès cette union ou s’agira-t-il d’une nouvelle tentative velléitaire ?
Si Jean-Christophe Picard (PRG) approuve totalement cette proposition, tout en rappelant que » depuis 2006, je propose une union permanente avec l’ensemble des partis de gauche pour toutes les élections locales ; je n’ai pas changé d’avis ! », la même approche ne semble pas être dans le camps du Front de Gauche qui, par le biais du commentaire de Robert Injey, dénonce : « La surdité des leaders locaux et nationaux du PS ».
Et de remettre le couteau dans la plaie : « Comme j’ai eu l’occasion de le dire à Xavier Garcia, au lieu mettre l’échec du PS sur la présence du Front de gauche, il ferait mieux de s’interroger pourquoi 30 à 50 % des électeurs du PS ne le sont plus ».
Et d’offrir son analyse finale : « La réalité est là, l’effondrement du PS est tel qu’il plombe l’ensemble de la gauche. Il n’y a pas d’échappatoire, changer de politique ou subir la sanction électorale, c’est ce seul choix que les responsables du PS doivent assumer ».
Avec ses prémices, le rassemblement – même en dehors des élections – pour promouvoir les valeurs de la gauche n’est pas pour demain la veille !