C’était dans l’air, ce sera chose faite le 22 septembre lors de l’assemblée générale : la France Audacieuse se transformera de club des maires et élus en mouvement politique
pour « faire entendre la voix des territoires » et « peser » dans le débat politique.
« Nous n’avons pas vocation à être un parti politique qui porte un candidat présidentiable », mais plutôt à constituer « un véritable interlocuteur dans les grands débats politiques » capable de « peser dans les réformes à venir », a assuré le maire de Nice qui a récemment fait des vagues dans son (ndlr: ancien ?) parti en suggérant une alliance entre la droite et Emmanuel Macron.
En réalité un parti qui ne dit pas son nom. Quant au « candidat présidentiable », pas de besoin d’un avoir puisque il y en a déjà un!
Il s’agit, pour le mouvement qui revendique 6 000 adhérents et 300 maires, de « ne plus être un club de maires » mais « un mouvement de citoyens, chefs d’entreprises, syndicats, associations… intervenant sur la sécurité, la santé publique ou encore la transition écologique.
Christian Estrosi se veut plus que « audacieux » : « on va se rendre incontournables sur tous ces sujets, car c’est par nous que ça passe ».
Reste à voir qui suivra le maire de Nice dans cette aventure qui n’est pas sans risque électoral puisque les élus actuels devront trouver une liste pour se présenter aux prochaines consultations qui arriveront assez rapidement.
Pour les sénatoriales les jeux sont faits, mais au printemps quand tomberont les régionales et départementales ?
Pour rester dans les Alpes-Maritimes, comment imaginer que le président départemental de les Républicains, Eric Ciotti, inscrive dans ses listes des représentants de la France Audacieuse ?