L’ancien délégué du Rassemblement Bleu Marine avait pris les distances de la politique active après la polémique qui avait suivi le parachutage (raté) à Nice de Bruno Gollsnich pour les municipales 2014. Mais la passion être restée intacte et la plume toujours aussi corrosive…
Deux reculs annoncés coups sur coups par Christian Estrosi: le tramway sur le Port n’atteindra (jamais) le Port et le square du Colonel Jeanpierre promis à la destruction sera préservé.
Deux sujets pour le moins symboliques des orientations politiques prises ces cinq dernières années: la mégalomanie dispendieuse incarnée par le projet incohérent de « Tramway enterré » et la paupérisation du Centre-ville encouragée par une politique de préférence immigrée en matière de logement social. Certes le Maire nous avait habitué à ce genre de volte face -la Mairie de Nice au Palais Masséna, le Tram sur la Promenade des Anglais…- mais à un an des élections, ces reculs successifs témoignent sans doute d’autre chose: ils témoignent d’un échec, celui de « l’Estrosisme ».
Car le constat est là: tous les projets urbains, humains et économiques portés par l’actuelle municipalité ont échoué, ont été ajournés ou sont aujourd’hui au point mort. La majorité municipale est de toute évidence déphasée avec la population qui ne partage pas ni ses orientations immigrationnistes, ni sa fuite en avant vers le surendettement. Avec pour seules réalisations la Coulée verte et le Grand stade -dont le montage financier suffit à discréditer le Maire- Christian Estrosi ne parviendra pas à faire oublier son bilan: un milliard de dette à la Métropole (soit 1.845 euros par habitant) et tant de problèmes restés sans réponse.
Sans doute la communication excessive, le clientélisme et les petits arrangements partisans permettent d’envisager quelques résultats électoraux ; mais cela a-t-il un sens au regard du Bien Public ?
par Gaël NOFRI
