Ce mercredi 1er décembre le maire de Nice a annoncé qu’il rejoignait le parti de l’ancien premier ministre, Edouard Philippe.
Alors qu’avait lieu aujourd’hui le premier jour de vote des militants républicains pour choisir leur candidat à la présidentielle, Christian Estrosi – ancien membre des Républicains – a annoncé son ralliement à Horizons, le parti d’Edouard Philippe.
«En rejoignant aujourd’hui Edouard Philippe au sein d’Horizons, je m’inscris au sein de la seule organisation politique qui peut aujourd’hui légitimement revendiquer l’héritage du RPR et de l’UMP» a déclaré le maire de Nice lors de la grande réunion publique donnée ce mercredi matin au palais de la Méditerranée.
Il en a profité pour réitérer les raisons de son départ du parti Les Républicains en mai dernier, critiquant le parti et ses «dérives», se demandant même pourquoi Eric Zemmour n’avait pas «participé à cette primaire tant les similitudes entre les discours sont fortes». Il a poursuivi en ajoutant que «désormais plus rien ne les distingue. Ils ont les mêmes mots, les mêmes idées».
Il a par ailleurs expliqué que son ralliement au parti de l’ancien premier ministre et actuel maire du Havre est dû à leur «partage des mêmes valeurs».
Soutien à Macron
«Par cohérence et fidélité» Christian Estrosi a ensuite annoncé que son parti d’élus locaux “La France audacieuse” s’inscrirait dans la maison commune Ensemble Citoyens. Née le lundi 29 novembre, elle réunit les soutiens d’Emmanuel Macron à la présidentielle 2022.
Edouard Philippe qui s’est d’abord dit «réjoui» du ralliement d’Estrosi à son parti, a poursuivi en adressant lui aussi son soutien à Emmanuel Macron à la présidentielle 2022. «Parmi tous ceux qui prétendent à l’élection, le président de la République est aujourd’hui celui qui paraît avoir le meilleur mélange, le meilleur alliage entre l’intuition, l’audace, l’intelligence des situations et la force de caractère».
Il en a profité pour parler de son parti, qu’il affirme avoir créé parce qu’il «croit en l’action politique», avant d’ajouter avec ironie que «la France manque de beaucoup de choses mais elle ne risque pas la pénurie de formation politique».