« La ville est un fait social qui reflète un choix politique, l’implication des politiques ». Venue clôturer la rencontre EUROMED, Fadela Amara, a souhaiter mettre en valeur « l’apprentissage au vivre ensemble ». Pour elle, cette rencontre EUROMED est une très bonne initiative au problème central que pose le développement urbain dans les villes. Mais l’avis des citoyens est aussi très important. Pour créer des richesses, du savoir, les principaux acteurs qui forment la citoyenneté doivent participer aux décisions concernant la vie publique.
Le thème du développement durable abordé durant les débats a également été félicité par la secrétaire d’Etat. Il représente pour elle un « facteur de cohésion sociale et de citoyenneté » et estime nécessaire d’« associer les citoyens aux décisions qui les concernent ».
Troisième point, les échanges entre les villes du réseau EUROMED permettraient d’améliorer la vie des méditerranéens. Le réseau qui comprend aujourd’hui 39 villes européennes et 39 villes méditerranéennes partage selon Fadela Amara, « les mêmes fonctions et atouts ». Elle donne l’exemple de la mise en relation de villes portuaires, ce qui favoriserait les échanges.
Des propos également soulignés dans son discours, par Christian Estrosi qui compte bien « gérer les zones côtières méditerranéennes, créer un conservatoire méditerranéen EUROMED ou mettre en place des actions de maîtrise des énergies renouvelables ». Car pour lui, « la Méditerranée nous rassemble, nous uni. Elle est le berceau des civilisations ».