Pauvres habitants de Saint-Martin de Vésubie pris en otage des enjeux politiques, des manœuvres et des ambitions personnels des uns et des autres. En quelques mois, ils sont passés d’un candidat à l’autre, puis encore à un autre encore. Bien sur , les motivations et explications ne manqueront pas mais ne ne dit-on pas que le compromis est toujours mieux qu’une guerre?
C’est un peu comme en « famille », on se dispute, parfois même publiquement, mais, in fine, on finit le plus souvent par se réconcilier ?
L’histoire est maintenant réglé : Eric Ciotti aura atteint son but, débarquer Gaston Franco de la mairie de Saint-Martin Vésubie et, nul doute, que le Conseil Général aura un oeil encore plus attentif envers cette commune. Gaston Franco a pu éviter, suprême affront, que son ancien premier adjoint qui avait succomber aux sirènes ne siègera pas à sa place.
Et pour en terminer, nous ne doutons pas qu’il sera présent sur les listes UMP aux élections européennes qui reste tout de même une arène politique fort intéressante.
Et si, on pourrait dire, comme dans les films hollywoodiens : Tout est bien ce qui finit bien. Mais, cette panoplie, ne rassemblerait-elle plutôt à une comédie shakespearienne et à un : » Beaucoup de bruit pour rien » ?
Pour mémoire, la chronologie des faits :
Le 21 septembre, lors d’une réunion de l’association des amis d’Eric Ciotti à Saint-Martin Vésubie, le président du Conseil général des Alpes-Maritimes avait annoncé qu’il soutiendrait une liste menée par le premier adjoint de Gaston Franco, Christian Airaut.
Eric Ciotti m’a demandé de quitter la mairie de Saint-Martin Vésubie en contrepartie de son soutien aux élections européennes, j’ai refusé ce troc. Il a décidé qu’il fallait se débarrasser de moi. » avait rétorqué Gaston Franco en se disant prêt à aller jusqu’au bout (Gaston Franco avait laissé sa place de conseiller général à Eric Ciotti avec lequel a toujours eu d’excellents rapports personnels).
Depuis les diplomaties se sont mises en actions. Le résultat ?
On apprend que Gaston Franco n’est plus candidat à sa succession et qu’il a choisi comme candidat son 2ème adjoint, Henri Giuge, chirurgien-dentiste de 56 ans.
L’ancien 1er adjoint, Christian Airaut, que Eric Ciotti avait poussé et adoubé, fait les frais de ce compromis et ne se présentera pas.
En conclusion, une simple question : Et les citoyens et électeurs dans tout ça ?
