Les conseillers, élus dans la liste Nice Blue Marine au Conseil municipal de Nice, étant pour la quasi totalité des débutants en politique, ne savaient probablement pas que le Front National est un parti qui aime l’ordre et la discipline !
Ainsi, quelques jours après avoir préféré un des leurs pour le poste de Président du groupe municipal en la personne de Guillaume Aral, au lieu de Marie-Christine Arnautu, la Direction Nationale leur a signifié l’exclusion avec interdiction d’utiliser le nom et le logo du pari, quitte à entamer des poursuite judiciaires pour « usurpation d’identité ».
On a tout de même quelques difficultés à bien comprendre les faits et leur motivation, la disproportion entre les motivations des uns – « notre démarche n’est pas contre Marie-Christine Arnautu mais la conséquence logique d’un état de faits. Pour ses engagements à Paris et à Bruxelles, elle n’était jamais là » – dit Guillaume Aral) et la réactions des autres, soit Marie-Christine Arnautu et Marc-André Domergue, qui s’est révisé, de l’action des autres élus : » ceux et celles là pensent seulement à la place qu’ils ont obtenu grâce à la politique nationale du FN. Ils ont aussi oublié la carte d’engagement souscrite avant les élections. De plus, ils sont manipulé par mon ancien directeur de campagne, Gaël Nofri, que je défini « un escroc moral à la double personnalité ».
La néo-élue au Parlement européen refuse en bloc les griefs qui lui sont fait: » je peux démontrer que je suis domicilié à Nice et que je n’ai jamais refusé le travail en commission mais j’ai préféré laisser ma place à d’autres plus présents que moi; D’ailleurs mes engagements européens étaient prévisibles et bien connus par mes anciens colistiers qui n’ont jamais eu rien à redire » « – dit d’un ton sec la tête de liste frontiste.
« Nous regrettons la décision des instances parisiennes qui n’ont pas compris le sens de notre action » a déclaré Guillaume Aral. La décision des cinq élus était d’après lui « purement locale, visant à réorganiser le groupe pour qu’il soit plus efficace ».
En fait, au Conseil Municipal du 20 juin, on assistera au « redde rationem »: Qui parlera et au nom de qui ?
Pour l’instant le FN/Rassemblement Bleu Marine a deux conseillers alors que les dissident(e)s sont au nombre de 5, leur nom n’étant pas encore connu… à moins que ce soit, tout simplement, Nice Bleu Marine (en attendant les poursuites juridiques annoncées).
Un nouvel épisode d’une guerre qui ressemble plus à une guéguerre !