Pas de médiation possible hier du côté de l’Assemblée Nationale où le Maire de Bordeaux avait réuni les deux camps pour tenter d’apporter une solution de sortie de crise à l’imbroglio dans lequel se trouve l’UMP suite à l’élection de son Président.
Pour François Fillon, c’est son adversaire qui ne veut pas d’une médiation : « Jean-François Copé a choisi de rejeter les propositions formulées par Alain Juppé. Ces propositions avaient reçu mon entier soutien ». Alors que de son côté Jean-François Copé préfère apporter sa confiance à la commission des recours qui, de fait, s’est remise au travail dès hier soir. Cette commission étant elle-même vivement critiquée par les deux observateurs du camp Fillon, Éric Ciotti et Éric Berdoati, qui l’ont quittée la jugeant « illégitime » préférant se ralier au choix de leur mentor en préférant l’option justice.
Le rocambolesque scénario ne semble pas prêt d’en finir et la semaine à venir risque fort d’apporter son nouveau lot de rebondissement avec un Nicolas Sarkozy qui doit suivre tout cela de très près, de nombreuses sources ayant confirmé ses contacts téléphoniques avec Alain Juppé. Alors qu’une scission à l’Assemblée semble pointer le bout de son nez, l’UMP est en passe de perdre des années de travail sur une « simple » élection interne.
Une seule question se pose, et semble se poser à en croire les sondages d’opinions : Mais pourquoi donc l’élection n’est pas simplement organisée à nouveau et, cette fois, dans les règles de l’art ?