Éric Ciotti vient de diffuser un courrier, à chaque électeur, pour soutenir les candidats UMP aux élections départementales. Le contenu de cette communication a fait réagir Jean-Chrristophe Picard, président du PRG 06 et lui-même candidat: » Disons-le sans ambages : M. Ciotti ment éhontément. »
Jean-Christophe Picard motive ainsi sa prise de position notamment sur une des déclarations du Président du Conseil Général : « Malgré le désengagement de l’État, nous avons fait le choix de ne pas augmenter la fiscalité locale, de diminuer de plus de 500 le nombre de fonctionnaires et le recours à la dette. Cette politique a été saluée par la Cour des comptes comme exemplaire. »
Ce à quoi il rétorque : « En 2009, il a fait voter une hausse de 15 % de la taxe d’habitation, de la taxe sur le foncier bâti, de la taxe sur le foncier non bâti et de la taxe professionnelle. En 2014, il a également fait voter une hausse de 18 % des droits de mutation. Dès lors, il est impossible de nier que, sous sa présidence, la fiscalité directe et indirecte a fait un bond. M. Ciotti ment donc quand il affirme avoir fait le choix « de ne pas augmenter la fiscalité locale » !
La politique de la majorité départementale UMP n’a jamais été saluée par la Cour des comptes. Les magistrats ont juste relevé que les Alpes-Maritimes faisaient partie des six départements qui « sont parvenus à stabiliser ou à réduire » les charges de personnel. Par contre, ils ont également remarqué que les Alpes-Maritimes faisaient partie des douze départements ayant « des ressources fiscales par habitant supérieures de plus de 25 % à la médiane ». M. Ciotti ment donc quand il prétend que sa politique a été qualifiée d’« exemplaire » par la Cour des comptes !
L’encours des dettes bancaires du Conseil général est passé de 747 537 €, en 2008, à 879 488 €, en 2013, soit une augmentation de 18 %. M. Ciotti ment donc quand il explique avoir fait le choix de « diminuer le recours à la dette » ! »
Réponse du berger à la bergère ?