Le résultat des élections départementales dans les Alpes-Maritimes nous dira si la droite réussira le grand chelem, si le Front National réussira à faire son entrée dans l’hémicycle du boulevard du Mercantour et les candidats de gauche (éco-socialiste et communiste) réussiront sauver leur peau dans des ballotages très difficiles ?
Dans tous les cas de figure, Eric Ciotti ne doit pas s’inquiéter outre mesure : il sera reconduit dans sa fonction, le 2 avril prochain, lors de la séance constitutive .
D’ailleurs, il n’y a aucune surprise : ce département est bien ancré à droite, puisque 44 des 52 membres du conseil général sortant sont issus de ce bord. Aujourd’hui, les cantons sont au nombre de 27 et il y aura aura 54 élus avec une parité hommes-femmes.
Vers quel choix de vote vont porter les 755 991 votants ?
La réponse dépendra prioritairement de la mobilisation des électeurs des divers partis et plus largement du taux d’abstention : quand 1 citoyen sur 2 ne va pas voter, il suffit de quelques points de plus ou de moins pour que la donne change.
Certes, l’hypothèse d’une assemblée mono-couleur n’est pas pour satisfaire les puristes des institutions : en démocratie , l’opposition devrait avoir la même importance que la majorité pour contre-balancer l’action de l’exécutif.
Une assemblée totalitaire aurait l’allure d’un club anglais et les séances publiques seront un one-man-show de son Président, le seul à avoir droit à la parole et celui de la garder…