La bataille fait rage aussi pour l’élection départementale. Le rassemblement de la droite a été plus facile que pour les régionales. Malgré les divergences de position avec le président de la Commission des finances du Département, Eric Ciotti. Mais qu’elle est concrètement l’ambition de LR pour ce département. Réponse avec Franck Martin, candidat dans cette circonscription.
Une nouvelle fois en tandem avec Catherine Moreau, l’adjoint à Nice en charge des Commerces, aux Marchés à l’Artisanat, et au territoire Les Hauts de Nice est candidat du canton Nice-5. Ils ont été élus en 2015 dans ce fief qui a longtemps appartenu à Patrick Mottard et plus anciennement à Jacques Médecin.
Quel bilan vous faites de ces six ans de mandature dans ce canton ?
Il y a une chose qu’on n’a pas assez évoqué, c’est la création du gymnase Thérèse Roméo. On l’a construit juste derrière la gare du Sud. On a pu le faire en tant que conseiller départemental. Le département y a beaucoup contribué. J’y tiens beaucoup notamment pour les collégiens de Joseph Vernier. On leur a fait un beau gymnase. Cela évite de bouger à gauche et à droite en prenant le car.
Et au niveau du département ?
Au niveau du département, ce sont les différents investissements qui ont été réalisés. Il a contribué notamment à la création de la ligne 2 du tramway. Il y a aussi tout le coté social et confort dont s’occupe le département. On est dans une époque assez compliquée. Il y a des personnes avec des grosses difficultés financières. Aujourd’hui avec l’aide du département, on arrive avec eux pour les aider grâce au RSA, les MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Ils sont tous subventionnés par le département.
Quels sont les points forts de votre programme ?
Notre point fort, c’est notre expérience. C’est le fait qu’on soit moi et ma colistière déjà adjoint au maire. On est des élus de proximité. On est en contact tous les jours avec les gens. Je suis adjoint au commerce et au marché. Le marché, c’est un lien social.
Quels sont selon vous les atouts et les inconvénients de votre canton ?
On a une offre commerçante énorme. De l’avenue Jean Médecin jusqu’au stade du Ray (ancien stade de l’OGC Nice détruit en 2017), sur Joseph Garnier, Gorbella, Cessole, vous avez des commerçants alimentaires qui sont à proximité. Les gens ne connaissant parfois pas leur existence et mériterait plus de notoriété. D’autres Niçois ne peuvent pas tous aller se servir près de leur quartier. On a mis en place une aide à la digitalisation pour les commerçants. Il est nécessaire qu’ils se modernisent. Aujourd’hui, les jeunes sont connectés sur leur téléphone. Il faut donc accompagner les générations précédentes dans cette transition.
Comment êtes-vous arrivé à vous rassembler comme l’a affirmé Christian Estrosi?
On est déjà rassemblé sur la ville de Nice et la Métropole. Ce sont des mains tendues, il faut arrêter d’être dans des clivages et des positions dogmatiques. Il faut s’ouvrir! On est en 2021, on ne peut plus faire de la politique comme on le faissait avant. On disait toi, tu es de tel parti ou tel parti donc il y a une frontière. Je mets à part les extrêmes car c’est hors de question pour moi. Ma collègue Catherine Moreau est de l’UDI et moi de LR. On est dans l’union des forces. C’est une élection de proximité.
Comment expliquer qu’on est « pris en otage » ces élections locales ?
Il y en a qui ont des ambitions nationales. C’est dommage de leur avoir donné une dimension nationale. Je ne suis pas là pour parler de l’élection présidentielle de 2022. Mon but est de défendre les Niçois et les Maralpins. La société, elle a besoin de budget. Il faut une cohésion entre chaque entité.