Comme dans tous les partis qui prônent le radicalisme, le parti d’extrême droite , xénophobe et populiste, AfD est un pot-pourri , qui réunit des composantes hétérogènes qui ont comme commun dénominateur l’objectif de remplacer au pouvoir les autres partis ou mouvements politiques.
L’élection de dimanche à peine passée, les fissures apparaissent dans cet agrégat d’hommes et de femmes politiques réunis autour d’une même motivation : la haine des étrangers.
Un commun dénominateur , utile pour s’opposer , mais qui ne suffit pas pour définir une ligne politique entre conservateurs nationalistes, chrétiens nationalistes , libéraux et identitaires.
De plus, comme dans tous les cas semblables, le succès fait resurgir l’existance et les différences entre les « idéologues » d’un côté et les « carriéristes » de l’autre.
Les carriéristes profitent du fait que les idéologues brisent les tabous et, réciproquement, les idéologues profitent du fait que les carriéristes soutiennent la façade bourgeoise du parti .
Il faut leur adjoindre un troisième groupe, celui des « idéalistes » : des personnes souvent âgées et bien intentionnées qui ont été déçues par les autres partis et souhaitent sincèrement régler les problèmes concrets, au niveau local avant tout.