À l’approche des élections européennes de 2019, des alliances politiques commencent à se dessiner.
Avec d’une part un camp voulant accentuer la coopération européenne, que le président français ambitionne de rassembler autour de lui. Et avec d’autre part, un camp résolument anti-immigration, porté par la Hongrie et l’Italie. Probable sujet phare de la campagne électorale, l’immigration est aussi un sujet de troubles en Allemagne, qui connaît des violences xénophobes et une résurgence néonazie.
Sur les questions européennes, le chef de l’État a notamment insisté sur les avancées relatives à l’Europe de la défense, parlant d’une Union européenne « qui ne peut plus remettre sa sécurité aux seuls Etats-Unis. C’est à nous, aujourd’hui, de prendre nos responsabilités et de garantir la sécurité, et donc la souveraineté européenne ».
Emmanuel Macron fait aussi référence aux populismes et aux partis d’extrême droite, dont la montée en puissance se poursuit dans de nombreux pays de l’Union. C’est d’ailleurs notamment dans cette optique qu’il va essayer de construire une alliance progressiste