Le conflit qui oppose les militants palestinien d’Hamas à l’armée israélienne est aussi l’occasion pour certains de déclencher quelques polémiques de politique locale.
Christian Estrosi qui n’a pas hésité à effectuer un voyage-éclair en Israël, le week-end passé, et, a plusieurs fois, a manifesté sa sympathie pour la cause de cet état tout en stigmatisant les manifestations pro-palestiniennes, à ses dires antisémites, qui se sont déroulées à Nice.
Cette attitude est à son tour objet de critique de la part de Gaël Nofri, porte-parole du groupe d’opposition municipale Nice Bleu Marine.
« La maladie des coups médiatiques et des positionnements sans-lendemain de l’actuelle municipalité continue de nuire gravement à l’image de la Ville de Nice.
Nice, qui accueillit au 20ème siècle de le projet de Centre Universitaire Méditerranéen de Paul Valéry et l’Institut du Droit de la Paix et du Développement du Professeur René-Jean Dupuy;
Nice qui prétend aujourd’hui jouer un rôle dans les relations euro-méditerranéennes;
Nice voit son image malmenée par les positions électoralistes et les récupérations politiciennes du Maire de Nice quant au conflit israélo-palésrtinien.
Quelques soient les sentiments que l’on puisse avoir vis-à-vis de ce conflit international, la gravité de la situation ainsi que les vies en jeu méritent mieux que les photos et les formules à l’emporte-pièce d’un édile peu inspiré sur son mur Facebook.
Plutôt que le symbole de la récupération des communautés dans le cadre d’un conflit armé, il aurait sans doute été plus conforme à l’image que nous ambitionnons pour notre ville, de délivrer un message de Paix, de dialogue et d’écoute.
Je regrette notamment que le Maire et sa Municipalité aient refusé au printemps 2009 la proposition du courageux chef d’orchestre Daniel Barenboim de mettre en résidence dans la capitale azuréenne le West Eastern Divan, l’orchestre pour la paix israélo-palestinien. »
