Hier à 19h, plus de la moitié des électeurs (52,10 %) avaient déposé leur bulletin dans les urnes électorales qui recevront les derniers suffrages jusqu’à aujourd’hui 15h.
Fidèle à sa terre de cinéma, Cinecitta, la journée électorale transalpine a été émaillée par certains faits que seuls les transalpins savent nous concocter.
Tout d’abord un léger incident est survenu dans le bureau de vote 502 dans lequel le Président du Conseil, Silvio Berlusconi, accompagnait sa mère pour faire son devoir d’électrice. Jusque là rien de bien insolite sauf que le leader du mouvement « Forza Italia » indiqua clairement à sa « mamma » de cocher le symbole de son parti. Repris par un représentant de « L’Ulivo », l’alliance de gauche, Silvio Berlusconi ironisera en lançant une de ses tirades : « Vous êtes vraiment l’Italie qui ne veut pas du bien ».
Autre polémique concernant la présence de crucifix dans certains bureaux de vote. Il aura fallu l’intervention des carabiniers dans un bureau de vote de Trévise pour « décrocher » ce signe religieux ostentatoire qui n’avait pas sa place dans un lieu électoral. Des crucifix avaient été enlevés dès l’ouverture de certains bureaux de vote sans pour autant déclencher de polémique. Ce sont Peponne et Don Camillo qui doivent d’en payer une belle tranche !
Polémique aussi sur la page 4 de « La Gazetta dello Sport » sur laquelle s’affiche Silvio Berlusconi tenant à bout de bras la coupe de la Ligue des Champions remportée par le club dont il est le Président, le Milan AC. Selon les représentants de L’Ulivo « Cette publicité est une violation des règles régissant la campagne électorale italienne. ». La politique italienne ne tourne pas aussi rond que le ballon de son sport favori.
Nice Première vous proposera, dès que possible, les résultats de cette élection qui n’est pas encore au bout de ses surprises.
