C’est l’ancien Maire de Nice qui l’a annoncé lui-même lors d’une conférence de presse.
» Ma candidature sera soutenue par l’Entente Républicaine, le mouvement que j’ai fondé et préside, le RPF et Nissa Rebela. ».
« Elle s’inscrit dans un processus logique, celui d’un homme qui aime sa ville et qui pense qu’il reste beaucoup à faire dans une optique de refus de la politisation nationale et avoir à coeur seulement les programmes pour la cité »
Côté alliance, Jacques Peyrat n’a pas joué tactique : » Je veux être à la tête d’un regroupement ouvert à toutes celles et ceux qui ont la même vision que moi des problèmes et du fonctionnement d’une administration territoriale. J’ai été conseiller général, régional, député et sénateur, tout cela c’est la démocratie politicienne qui doit diriger la vie nationale. J’ai tourné la page , ça ne m’intéresse plus ».
Des noms ? « Bien sur, j’aimerai accueillir sur ma liste des personnalités locales telles que Marc Concas, Jean Icart et bien d’autres et ce, au delà des clivages politiques qui nous séparent sur les questions nationales. D’ailleurs, nous avons trouvé un motif d’entente à l’occasion du recours en justice contre le projet du souterrain de la ligne 2 du tramway.*. On appelle plus ça un appel du pied en n’étant franchement pas très loin de la grande déclaration.
Le point le plus délicat sera celui du rapport avec le FN qui a déjà désigné sa candidate : » Je serai ravi que madame Arnatu puisse intégrer ma liste et je pense la rencontrer à ce sujet. Je sais très bien que le FN a le vent en poupe grâce au drame profond qui guette la France pour la politique nationale du Président de la République et de sa majorité mais les municipales sont une élection locale qu’on ne peut pas gagner sans connaitre « sa » ville, son histoire et ses quartiers. Moi j’ai 18 de conseiller municipal et 13 ans de Maire derrière moi « .
Et de rappeler sous forme de boutade : » Vous savez, à Nice on n’aime les parachutistes mais pas les parachutés ! »
