C’est un Jacques Peyrat en grande forme qui a sermonné ses sympathisants de Entente Républicaine avant les échéances éléctorales toutes proches. Le vieux lion est toujours prêt au combat, crinière métaphoriquement au vent.
« En 2008, 25 000 niçois m’avaient choisi et l’Entente Républicaine avait 9 colistiers élus au Conseil Municipal. Depuis, la quasi-totalité ont succombé au chant des sirènes et ils sont devenus des collabos de Zorro (ndlr Christian Estrosi), ce menteur de mauvaise foi de nature » dixit Jacques Peyrat qui conserve toute son éloquence.
« Mais ce n’est que partie remise, en 2014 je serai candidat à la Mairie, avec l’appui du FN, Nissa Rebela, RPF, UPR et certaines associations de Rapatriés, et nous irons à la confrontation, bilan contre bilan, le mien de 2001 à 2008 et le sien de 2008 à 2014 ! Croyez-moi, je ne me lancerais pas dans une telle aventure si les niçois ne me manifestaient pas leur soutien et leur espérances de me voir reprendre les clefs de la Ville. ».
Mais l’attention est aujourd’hui au plan national et particulièrement à la campagne électorale pour l’élection présidentielle. Là aussi Jacques Peyrat montre qu’il est homme de conviction : » Le tournant est maintenant, au 1er tour. Il faut faire surgir un sentiment d’unité nationale, nous devons être tous unis pour défendre nos valeurs de l’invasion islamique.
Et là encore « Soyons clairs. Il y a une guerre idéologique de la part des salafistes et jihadistes contre notre civilisation, il faut la combattre et dans certaines circonstances exceptionnelles revoir le Code Pénal pour rétablir la peine de mort. »
Pour en terminer: » Bien sur, Marine (ndlr Le Pen) est ma candidate! ».
Prochaine étape ? Les législatives !
» Oui, je serai candidat dans la 1ère circonscription (élargie à 6 cantons, deux de plus que lors de la précédente consultation qui sera un test très important en vue des municipales) et mon suppléant sera Hervé de Surville ° . Je serai opposé au député sortant Eric Ciotti et je me réjouis d’avance de cette opportunité’.
Le dernier propos : » Après plus de 25 ans de vie politique, j’ai encore envie de mettre mon expérience au service de Nice et des niçois. J’annonce qu’en novembre sortira un livre dans lequel je parlerai de mon action politique et de mon rapport avec les niçoises et niçois. Je ne manquerai pas de citer du Maire actuel, celui qui a à son service 3 voitures de fonction avec 3 chauffeurs et 2 gardes du corps. Moi, j’avais simplement 1 voiture avec 1 chauffeur et un seul garde du corps. ».
Décidément, Jacques Peyrat n’a pas encore digéré celle qu’il appelle la trahison de Christian Estrosi à l’occasion des municipales de 2008 et qu’il considère usurpateur d’une place, celle du Maire de Nice, qui lui colle encore à la peau.
Le soldat n’a donc pas déposé les armes en semblant avoir garder toute son éloquence et sa vigueur. On peut s’attendre à des belles empoignades (verbales) en perspective !
