Comme ses concurrents à l’élection municipale, Jacques Peyrat a commencé l’illustration de son programme, de manière à donner du corps et des contenus à sa candidature.
Avec à ses côtés son directeur de campagne Hervé de Surville, il a voulu aborder le premier volet, celui qui touche aux thèmes qui lui sont les plus chers : La sécurité, la propreté et la proximité qui, d’une certaine manière, sont entrelacés.
Pas de grandes surprise quant aux propositions qui confirment l’orientation habituelle de l’ancien maire de Nice.
En ce qui concerne la sécurité, Jacques Peyrat a confirmé que la violence dans la société, qui est au centre des préoccupation d’une large partie de la population, est principalement due à la crise économique, qui marginalise surtout les jeunes, et à l’immigration massive.
Une analyse récurrente des candidats droitiers qui les pousse à proposer le tout sécuritaire : Ce n’est pas le cas de Jacques Peyrat qui, lui, mise surtout sur un contrat de confiance entre la police municipale et les citoyens grâce à une présence constante et active sur le territoire : L’ilotage.
Pour la propreté, une fois fustigé l’incivisme des habitants qui ne sont pas des exemptes de responsabilité – et parfois, bien au contraire -, pour Jacques Peyrat, la situation actuelle, selon lui comme largement insatisfaisante, vient du fait que la délégation du service de nettoiement est en charge à la Métropole ( « une construction mal conçue et dont le périmètre est calqué sur celui de la 5ème circonscription , uniquement utile à la réélection de Christian Estrosi à l’assemblée Nationale- dit-il); De ce fait, pour le candidat, Nice » lâche du lest pour donner satisfaction aux maires des petites ville en sacrifiant sa propre qualité du service ».
Enfin, pour la proximité, la recette serait dans la formule de » 4 arrondissements », évolution des 8 territoires actuels que l’ancien maire avait mis en place quand il était aux affaires . Une proposition similaire qui a déjà été présentée par un autre candidat, Olivier Bettati. » Je suis heureux qu’il se rappelle des mes bons enseignements quand j’étais maire, et lui adjoint » Sourit, non sans malice, Jacques Peyrat, histoire de bien faire comprendre à qui doit aller la paternité de cette idée..
Les quatre arrondissements seraient gérés par un conseil, sous l’autorité d’un maire adjoint, et composé par des élus de la majorité et de l’opposition, des présidents de quartiers et des associations.
Une assemblée décentralisée avec son propre budget et du personnel administratif et technique (Parc et jardins, nettoiement de proximité, petits travaux d’entretien) et d’une brigade de police municipale.
C’est l’occasion pour Jacques Peyrat de relancer une idée qui lui est chère : Le transfert de la Mairie centrale à place du Général De Gaulle pour transformer l’actuel hôtel de ville en mairie d’arrondissement du centre-vieille ville qui s’ajouterait à ceux de l’est, de l’ouest et du nord .
Pour en finir, d’importants objectifs seront en ligne de mire dans l’action de Jacques Peyrat s’il devait revenir maire de Nice : La modification du rôle de la Métropole, la Cour d’Appel, une nouvelle localisation de la prison et un commissariat central moderne pour la Police Nationale.
Mais, pour aller au delà d’une simple évocation de ses dossiers, il conviendra, bien entendu, d’attendre le résultat des urnes.
