L’inauguration du 21 février dernier semble être restée en travers de la gorge de l’ancien maire de Nice, Jacques Peyrat, qui rappelle une version des faits qui, selon lui, ne serait pas celle proposée aux Niçoises et aux Niçois.
Jacques Peyrat d’expliquer : « A plusieurs semaines de l’inauguration de l’Hôpital Pasteur 2, qui n’est toujours pas terminé après plus de 7 ans de travaux et de retards, M Estrosi a organisé le 21 février, en grande pompe et à grands renforts de communication, la remise des clefs d’un complexe qui n’est même pas encore terminé. Il s’agit, une fois de plus, d’une opération totalement électoraliste que je dénonce fermement, car elle est profondément honteuse. »
Mais, comme il l’avait déjà souligné par le biais d’un communiqué de presse, la semaine passée : « Par ailleurs, il est totalement scandaleux que M Estrosi s’attribue une fois de plus la paternité d’une réalisation qui a été initiée et lancée lorsque j’étais Maire, et précisément à l’occasion de mon second mandat de 2001 à 2008. En effet, ce n’est pas M Estrosi qui a négocié avec le Ministre de la Santé, les crédits nécessaires à cet hôpital de 100.000 m2, qui regroupera 3.000 professionnels de santé, 500 lits, 20 blocs opératoires et 3 IRM. De plus, M Estrosi qui était pourtant Ministre à cette époque, est resté complètement silencieux et inactif en la matière. »
On le voit, c’est un véritable marquage « à la culotte » qu’a décidé de pratiquer l’ancien maire de Nice vis à vis de son successeur. La rancune est tenace et la veangeance toujours un plat qui se mange plutôt froid.
A moins de 30 jours du premier tour, le 23 mars prochain, les batailles risquent d’être farouches dans cette nouvelle guerre des municipales.