Jacques Peyrat se veut optimiste malgré les sondages qui placent la liste qu’il conduit en dessous de la barre de 5% des intentions de vote.
» Je n’ai pas ce ressenti dans les contacts que j’ai au quotidien avec les gens »- dit-il- pour ajouter avec un ton polémique » Il se pourrait aussi que je sois destinataire d’une campagne de discrédit… Ne votez pas Peyrat, de toute façon il n’y arrivera pas ! Je connais bien ces méthodes et je sais à qui m’adresser… »
En fait, le « vieux lion » mène une campagne de terrain qui le met en prise directe avec les niçois et leurs préoccupations. Au centre desquels, il y a la sécurité de l’emploi, en premier lieu des jeunes qui n’arrivent pas à entrer dans le monde du travail et des plus de 50 ans qui sont une catégorie de plus en plus fragilisée.
D’ailleurs l’ancien maire de Nice s’exprime avec une formule lapidaire: » Celui qui n’a pas à coeur de régler ce problème, n’est pas digne d’être le maire de Nice »
Les chiffres sont là : Nice est la ville où le chômage est le plus important des Alpes-Maritimes, qui est le département où le chômage est le plus important de la Région PACA, qui, elle-même, est la région où la chômage est le plus important au niveau national.
Une économie mono-sectorielle ( tourisme et services) que l’opération OIN dans la Plaine du Var n’a, pour le moment, qu’effleuré, une « métropolinette sans engouement sauf celui de protéger la circonscription électorale de Monsieur Estrosi ( dixit Jacques Peyrat) , rien ne laisse présager un changement de braquet mettre en place un développement robuste et porteur d’emploi. »
La formule gagnante ? Voici celle proposée par Jacques Peyrat:
« Il s’agit là du problème le plus grave de notre cité. Pour développer l’emploi dans notre cité il faut impulser le développement local en faisant venir dans une Métropole, qui doit se développer de Cannes à Menton, des entreprises nouvelles.
Pour cela il nous faut être à même de proposer des terrains de Sophia Antipolis au plateau Tercier en passant par l’Opération d’intérêt national que j’ai initié en 2007 afin d’aménager la Plaine du Var sur 10 000 ha.
Pour cela il nous faut développer un système de transport double :
1°) acheminer les entrepreneurs et les touristes sur le territoire azuréen en développant l’aéroport, le doublement de l’autoroute A8, le T.G.V., les croisières et le frêt maritime en agrandissant le port ou en aménageant un nouveau port sur un autre site.
2°) développer le système de transport interne, notamment le tramway pour la ligne 2 en surface et ses prolongations à la Trinité pour l’est et à Sophia Antipolis pour l’ouest, la ligne 3 pour desservir le Grand stade et étudier la ligne 4 du Pont Barla à Rimiez.
Le tourisme ne sera pas oublié par le transfert du Palais des Expositions actuel sur le site du Marché d’intérêt national, afin d’attirer les grands salons professionnels internationaux, tels que l’avait prévu la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Dans ce transport intérieur il nous faudra impérativement achever la liaison de la voie Rapide AUS par un tunnel à l’ouest directement connecté dans le sens de la sortie avec l’autoroute A8.
Enfin pour ce développement local il faudra envisager 2 plans quinquennaux pour refaire la voierie collinaire où réside un tiers de la population.
Enfin, une Métropole azuréenne d’essence départementale ne peut se satisfaire d’une prison telle qu’elle existe à l’est de Nice et de l’absence d’une Cour d’Appel. Je solliciterai des pressions sur le gouvernement de la France par l’ensemble des élus locaux pour transférer la prison dans la Plaine du Var et pour obtenir la Cour d’Appel que le rattachement à la France nous a faire perdre. »
Rendez-vous dimanche pour le choix des urnes…