« L’établissement pénitentiaire niçois est très vétuste, il demeure le seul point noir carcéral de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur puisque de nombreuses installations y ont été réhabilitées et d’autres ont été créées (Avignon, Toulon,…).
Plus proche de Nice, la prison de Grasse est un établissement tout à fait satisfaisant, tant en termes de localisation géographique que de fonctionnement. » Jacques Peyrat se fait ainsi l’avocat, c’est par ailleurs son métier, de sa ville comme de son quartier afin « d’harmoniser la politique pénitentiaire dans la région ».
Bien entendu, des projets notamment sur la plaine du var avaient été envisagés mais il n’en reste pas moins qu’à ce jour, rien n’est « bouclé » et que le bâtiment devient chaque jour plus vétuste dans la mesure où aucune rénovation ou amélioration ne lui sera apporté dans l’attente d’un nouveau projet.
« Madame la ministre de la Justice dans son discours du 22 juin 2007, par lequel elle présente les grandes orientations du vaste chantier de réforme de la justice qu’elle entend mener, a annoncé la création prochaine d’un contrôleur indépendant des lieux privatifs de liberté. Je me félicite de la création de cette fonction dont le titulaire prochainement nommé pourra constater la situation de la maison d’arrêt de Nice et, peut-être, souscrire à mon souhait de voir une solution émerger rapidement. Je lui demanderai évidemment audience après avoir rencontré le nouveau garde des sceaux. » Le Sénateur Maire de Nice n’en démord pas et libéré des tracas d’un tramway quasiment finalisé, c’est sur ce nouveau dossier épineux qu’il jettera son dévolu à quelques mois d’une municipale à laquelle il semble presque certain de participer et une nouvelle prison pourrait être un atout de plus dans la manche de l’avocat niçois.
Comme disait Coluche : « les hommes politiques préfèrent mettre de l’argent dans les prisons que dans les écoles car à l’école ils sont certains de ne pas y retourner, alors qu’en prison….. »