Hier, à sa permanence, Jean Icart a présenté les membres de son équipe et sans doute de sa future liste « Nice Réunie » pour les prochaines élections municipales niçoises de 2014 qu’il abordera avec la devise : « Oser agir autrement ». Tout un programme…
Jean Icart a voulu faire d’une pierre deux coups, hier, avec l’inauguration de la permanence de « Nice Réunie » et la présentation de sa liste pour les prochaines élections municipales niçoises. Pour la bataille du scrutin, le candidat s’est entouré de Marion Aufan, directrice de la permanence et de l’administration, de Jean-Pierre Grost et Eric Melloul, à la direction terrain, de Didier Theron pour présider l’association pour le financement de la campagne, de Martine Ribière qui va devoir veiller au respect des règles électorales, de Maurice Bassano et Albert Enriquez pour préparer les thèmes de campagne et enfin de Florent Perrier et Jérémie Pistre qui sont chargés de la communication digitale.
L’angle d’attaque de la campagne ? « Oser agir autrement / Think different », slogan et citation qui seront le fil conducteur de son engagement. Le candidat se pose comme l’opposé du maire Christian Estrosi, dont il accable le bilan et la gestion de la ville.
Pour lui, agir autrement c’est :
- gérer autrement : « l’impôt ne doit pas être une variable d’ajustement »
- investir autrement : « les dettes d’aujourd’hui sont les impôts de demain »
- communiquer autrement : resserrer les dépenses de représentation et de prestige
- « halte aux cumuls et à la main mise d’un parti sur la ville »
« Mon étiquette c’est Nice »
Ancien allié et collaborateur de Christian Estrosi, Jean Icart se dit « inquiet » de la gestion du maire. « Il ne gère pas, il lance des idées sans réfléchir sur les coûts, les conséquences et les impacts ». « Il confond action et réaction? », dit le candidat de Nice Réunie avant de préciser : « Estrosi et les autres ont donné une image pitoyable de l’UMP ». Les reproches que lui fait Jean Icart ? Une taxe d’habitation qui a augmenté de 70% entre 2008 et 2012, un endettement de Nice et de la Métropole qui atteindrait 1,3 milliards d’euros, un stade qui est plus cher et plus petit que celui de Turin (245 millions d’euros pour 35 624 places contre 105 millions d’euros pour 41 000 places), ainsi que la problématique de son parking, ou encore le cumul des mandats.
Le candidat « encarté nulle part », avant tout « esprit libre, niçois et entrepreneur » garde la porte de sa permannece rue Tonduti de l’Escarène ouverte à ceux qui adhèreront à ses principes d’ici l’échéance du premier tour des élections le 23 mars 2014.
La course est belle et bien lancée dans ces municipales niçoises !