Présent à Nice, courant août, pour épauler Marie Christine Arnautu dans sa campagne pour les municipales, Jean Marie Le Pen a maintenu ses propos polémiques sur les Roms. Il a même promis un changement de nom pour la promenade des anglais : « la Romenade ».
Au milieu des critiques sur la gestion politique et économique du gouvernement, le président d’honneur du front national n’as pas pu s’empêcher de remettre le couvert sur la question Roms : « Nous avons sous-estimé le risque que représentent les roms sur notre territoire, ce sont une des populations les plus misérables qui m’ai été donné de voir. »
Interrogé sur de possibles remords suite à ces récents propos sur les roms, l’homme balaye cette hypothèse d’un revers de main : « je maintiens mes déclarations, je ne suis pas une girouette. Quand je parle d’une population urticante et odorante c’est une vérité. Je n’ai d’ailleurs pas utilisé le terme malodorant mais odorant. »
Visé par une plainte de l’antenne locale du collectif Sos Racisme, il précise « avoir gagné 120 procès en 40 ans. ».
En réalité 24, mais Jean Marie Le pen n’est pas intimidé. Pour preuve il en rajoute : « Des centaines de milliers de roms vont venir à Nice pour toucher le pactole en cas de décision de justice en leur faveur. A ce moment-là on appellera la promenade des anglais, « la romenade ». »
Avec ces déclarations, la présentation de l’affiche de campagne de Marie Christine Arnautu en est presque éclipsée. La candidate FN, visiblement moins bavarde sur la question roms préfère parler de la gestion malhonnête de la ville : « les niçois vont subir l’asphyxie, l’étranglement d’une politique suicidaire. Les gens ont peur des dettes et des impôts. Il faut y mettre un terme et vite. »
Marie Christine Arnautu a également présenté quelques lignes de son programme. Une réduction de 50% du budget de la politique de la ville avec une diminution des dépenses en communication. Une gestion de l’eau et des transports par le service public et non la mairie ainsi qu’une réduction des impôts.
Un programme encore flou et tâtonnant pour une candidate peu aidée par la place prise par Jean Marie Le Pen à ses côtés.
Pour séduire les niçois, il est certain que Marie Christine Arnautu devra d’abord se faire un nom et gagner en charisme.