Ce magazine, subventionné par les fonds publics du Fonds d’Action et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les Discriminations (FASILD), de la délégation interministérielle à la ville et du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative, publie en dernière page de ce numéro un dessin qui, aux fins explicites d’inciter les jeunes des cités à s’inscrire sur les listes électorales, représente un policier à l’attitude menaçante envers un jeune.
Selon le Député, ce dessin véhicule une image caricaturale et diffamante de la police : agressive, prête à utiliser la force brutale et menaçante envers les jeunes.
Il rajoute que la discrimination ethnique entre les deux personnages, participe à ancrer, dans l’esprit des lecteurs de ce magazine, l’idée que le racisme gangrène notre police.
Toujours selon les dires de Jérôme Rivière, ce dessin ne manquera pas d’être compris comme un message « anti-blancs » et « anti-policiers », les membres des forces de l’ordre, selon l’auteur du dessin, montrant une forte agressivité vis-à-vis d’un jeune français présenté volontairement comme membre d’une minorité visible.
« Oui, la caricature est une forme de la libre expression que notre pays doit respecter et que je défends. Mais ce n’est pas dans les missions des associations soutenues par des fonds publics de porter atteinte tant à l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes qu’au fondement même de notre société en activant un mouvement raciste anti-blancs et anti-flics. »
Affaire à suivre…