L’Université d’été du l’UDI Paca a réuni une chambrée d’élus et militants pour des conférences e débats autour de thèmes d’actualité: la loi NOTre qui est en train de redessiner le panorama des strates institutionnels et leurs compétences; le Brexit qui , du fait de la sorite de la Grande Bretagne, préfigure une remise en question de la construction européenne telle qui nous la connaissons à ce jour; l’uberisation de la société qui changera notre modèle de vie dans le proche avenir.
Des sujets qui impacterons le fonctionnement des institutions et le rapport entre citoyens et élus, auxquels y réfléchir et s’y préparer si on ne veut pas que anti-politique et le populisme en fasse terre pour sa propagande et son succès en exploitant le vide psychologique des couches les plus faibles mais aussi les plus nombreuses de la population.
L’occasion aussi pour un parti centriste de faire une réflexion et se préparer aux futures échéances internes ( élection des instances dirigeantes départementales et puis nationales après l’été) et présidentielles/législatives en 2017.
Rudy Salles et l’inamovible président de l’UDI 06 , le seul député départemental externe aux LR , allié de fer de Christian Estrosi .
Nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a voulu bien répondre avec amabilité.
Jean Christophe Lagarde veut développer des « idées qui nous sont chères » pour décrire l’action de l’UDI, quelles sont-elles ?
L’UDI est un parti social, libéral, et européen. Social car proche des personnes en difficultés et à l’écoute de tous. Libéral car, pour développer l’économie on veut mettre l’accent sur le marché et les entreprises privés, ce sont elles qui créent de l’emploi. Et européen pour la diversité car aujourd’hui, on ne peut plus vivre enfermé dans notre culture et notre territoire.
À court terme, en se projetant jusqu’aux présidentielles de 2017, quels sont les objectifs du parti, au niveau régional ?
On veut, en priorité, relancer l’économie en baissant les charges qui sont actuellement exubérantes. Cela passe par une étude régionale mais également au sein des collectivités locales.
Au niveau national ?
Nous sommes aujourd’hui minoritaires à l’Assemblée nationale. Nous pouvons influer à un certain niveau mais pas prendre de décisions importantes. Nous espérons changer cela et sommes en train de nous préparer aux présidentielles de 2017 pour récupérer la majorité.
Vous vous décrivez comme étant un parti européen, que pensez-vous de l’état de l’Union Européenne actuelle ?
Il n’y a pas assez d’Europe. Elle est mal organisée, trop technocratique et pas assez démocratique.
Souhaitez-vous réformer l’Europe ?
Je suis militant européen et oui je suis pour une réforme de l’Europe. Il faut protéger les européens et surtout arrêter de tirer sur Bruxelles quand ça va mal puis quand tout va bien, dire que c’est grâce aux gouvernements nationaux. Bruxelles est mal jugée.
Thibault Bourru
