Laurent Wauquiez, président des Républicains, se retrouve à la tête d’une droite divisée sur son orientation européenne. Il est pris entre ce qu’il reste de l’alliance centriste (pro-européenne) après le départ de personnalités les plus influentes de cette mouvance et l’approche « eurocritique », se limitant à un marché commun et revendiquent une ligne beaucoup plus souverainiste.
Au « gaullisme social » , une libéralisme mâtiné d’accents populaires, ferme sur les questions d’immigration ou de sécurité , sans faire de ces sujets un produit d’appel , il a préféré les accents identitaires et eurosceptiques pour incarner une alternative populiste.
Le pari pourrait se révéler perdant et plomber se velléités pour la présidentielle de 2022. En ces temps , les perdants ont de moins en moins la possibilité de se voir octroyé une deuxième chance!