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22 novembre 2024

La rénovation expliquée par Patrick Allemand, candidat à la mairie de Nice, et 1er Vice président du conseil régional PACA.

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Le « travailler plus pour gagner plus »

« La droite a gagné sur le thème du « travailler plus ». Ce n’est pas faux, sauf que nous n’en avons pas la même conception. La droite en le disant s’adresse à l’individu, c’est le « travailler plus pour gagner plus », nous on s’adresse à la société, c’est le « travailler plus pour travailler tous ».

« Pourquoi n’avons-nous pas été capable de parler de sécurité »

« Il faut d’abord parler de l’insécurité comme première atteinte à la liberté, dénoncer les violences, défendre les victimes et être fermes avec les coupables. Et ne pas craindre le débat avec la droite là-dessus.
de la punition à l’éradication des causes sociales et urbaines, en passant par la dissuasion, la prévention, la réinsertion et l’éducation.
Ce ne sont pas les questions qui sont de gauche ou de droite, mais les réponses ».

Patrick Allemand explique la méthode adoptée par François Hollande, d’abord une charte fondamentale sur ce qui nous unis, puis un congré pour faire le tri de ce que nous gardons et rejetons parmi les propositions.

Socialisme et mondialisation

« Il y a bien longtemps que les socialistes ont admis l’économie de marché, et que nous avons compris le défi de la compétition économique et Henri Emmanuelli l’a rappelé.
la Recherche, l’éducation, la santé, l’environnement, le rôle des services publics » doivent échapper à la mondialisation précise Patrick Allemand.

Quant à la stratégie pour les prochaines élections municipales …

« Le principal objectif est de conserver les communes emblématiques : Carros et Valbonne.

Il faudra aussi être clair dans nos alliances. On pourrait avoir la tentation de dire que, finalement, nous n’avons besoin de personne. Ce serait une erreur. Parce que dans une ville, dans un département, nous avons besoin de toutes les cultures de la gauche ».

Patrick Allemand préconise d’acceuillir des listes Modem sur les listes PS quand ce sera nécessaire.


Carros écoute les questions existentielles du Parti Socialiste

Les socialistes faces aux municipales et, faces à eux-mêmes, sont pris de court par le calendrier. Le besoin de rénovation se fait sentir, mais surtout « une nouvelles façon de faire la politique dans nos rang reste à inventer » comme le disait le représentant du MJS.

Il n’y aura pas une liste socialiste, mais bien deux (dont une seulement, celle de Patrick Allemand, sera estampillée PS) pour les municipales niçoises, car Patrick Mottard a décidé de se soustraire aux primaires organisées par le parti en cas de pluralité de candidatures.

Alors que jeudi soir les militants et leur représentants se mettaient d’accord sur le fait de ne pas mettre sur la place public « les dissensions », l’initiative de Patrick Mottard est une claque supplémentaire dans la stratégie de « bonne façade » que le parti souhaite afficher.

Le PS cherche de nouvelles idées

Tout au long du meeting, au cours duquel il devait échafauder la stratégie pour les élections municipales, chacun avait ressasser l’echec des présidentielles si gagnables, et pourtant à l’issue si inquiétante.
Ce qui sautait aux yeux en premier lieu, c’était l’absence de perspectives, de projet. Groggy, les militants avaient sous les yeux le ring alors sans comprendre que la rencontre était terminé.
Pour ne citer qu’un exemple, le grand écran affichait obstinément les vieux chapitres de la présidentielle : « le pouvoir d’achat », « la crise des banlieux », « le CPE », «Clearstream » et « le chômage ».

« L’état de grâce en faveur du Président de la république, ne durera pas » affirmait le maire de Carros, Antoine Damiani, et pour ne citer qu’un exemple mainte fois repris dans la soirée : les chiffres de la croissance revu à la baisse ce même soir, par Bercy, sont presque un signe d’espoir pour que la voix des socialistes reprenne de l’ampleur.

Silence dans les rangs : municipales obligent

La stratégie des municipales était, jusqu’à l’annonce de Patrick Mottard, de ne jamais afficher les divergences. « Si nous ne restons pas unis, cela se payera cash » assurait hier encore, Antoine Damiani. Aujourd’hui, c’est chose faite. La division est affichée.

Si les causes de la défaite aux présidentielles, tels que le disent les ténors, les éléphants, ou les jeunes lions, ont été analysées, alors, il reste à faire un immense effort de pédagogie pour que les militants sachent se reconnaître entre eux, mais plus important, sache reconnaître ce qui est du socialisme de ce qui n’en est plus dans le siècle qui arrive.

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