En 2024, la France a été le théâtre de nombreuses évolutions politiques. Nice n’a pas fait exception. Entre législatives, remaniements locaux et réorganisation des partis, la scène azuréenne a connu une année intense. Retour sur les principaux événements.
Premier temps fort de l’année : les élections législatives. Au mois de juillet, elles ont confirmé une domination des Républicains (LR) et du Rassemblement National (RN) dans les Alpes-Maritimes. Sur les neuf circonscriptions, six ont élu des candidats issus de cette droite majoritaire. Trois députés RN avaient déjà été désignés dès le premier tour : Christelle d’Intorni, Alexandre Masson et Bryan Masson.
Éric Ciotti, représentant de l’Union LR/RN, a conservé son siège dans la 1ère circonscription. Il a recueilli 45,14 % des suffrages face à Olivier Salerno (NFP) et Graig Monetti. Alexandra Martin (LR) et Michèle Tabarot (LR) ont également été réélues, respectivement dans les 8ème et 9ème circonscriptions, après des duels serrés avec des candidats RN. Lionel Tivoli (RN) a, quant à lui, largement remporté la 2ème circonscription avec 63,73 % des voix.
Recompositions politiques et remaniements locaux
Éric Ciotti a marqué la rentrée politique avec son départ des Républicains, le 22 septembre. En désaccord avec la ligne du parti, il a fondé l’Union des droites pour la République (UDR). Pendant ce temps, Christian Estrosi, maire de Nice, a renforcé son contrôle sur les institutions locales. Réélu président de la Métropole Nice Côte d’Azur en juillet, il a aussi procédé à un remaniement au sein de ses équipes municipales dès février.
Des figures locales ont également pris des responsabilités nationales. Philippe Pradal, ancien maire de Nice, a été nommé secrétaire national chargé des questions d’immigration au sein du parti Horizons, dirigé par Édouard Philippe.
Enfin, Marion Maréchal, avec son nouveau parti Identité Libertés (IDL), a attiré des personnalités comme Jean Moucheboeuf et Philippe Vardon, figures de la droite locale.
L’année 2024 a été marquée par une forte réorganisation à droite et un repositionnement des acteurs locaux sur des enjeux nationaux. Nice reste un laboratoire des tendances politiques, où se dessinent les lignes des futures échéances.
