Ca y est les résultats des élections législatives 2017 sont tombés. La droite républicaine atteint les 101 sièges, contre seulement 49 pour le PS.
La majorité revient à Emmanuel Macron et son mouvement en Marche avec plus de 361 sièges. De son côté le FN s’effondre avec seulement 8 députés élus.
Ce soir c’est un soir de défaite au parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis jette l’éponge. Il quitte la présidence du parti.
Jean-Christophe Cambadélis jette l’éponge. Il quitte la présidence du parti socialiste.
L’enseignement de cette longue période électorale (primaires de droite et de gauche d’abord, présidentielle ensuite, législative pour finir) est la volonté évidente des citoyens-électeurs de « sanctionner » les grands caïmans de la vie politique (Estrosi, Juppé, Fillon, Hollande, Valls, Hamon etc). Une fois le ménage fait, c’est au tour des seconds couteaux, des apparatckic qui, bons ou moins bons, avec un bilan positif ou pas, d’être à leur tour sanctionné.
Le néologisme « dégagisme » trouve dans cette analyse toute son actualité.
En fait, au-delà du résultat, qui a intronisé En Marche, du président de la République aux ministres, aux députés, c’est une nouvelle classe politique qui prend le pouvoir.
La raison (ou plutôt le sentiment irrationnel) de ce chambardement, est qu’il y avait une telle une envie d’en découdre que la seule perspective de faire tomber une tête emblématique a facilité la mobilisation des électeurs et favorisé le choix en faveur de candidats avec estampillé l’étiquette « je suis nouveau/elle ».
Sous la houlette du tombeur en chef Emmanuel Macron, la nouveauté, la jeunesse et l’inexpérience politique ont semblé être les meilleurs arguments de vente. D’où le résultat électoral.
D’ailleurs, depuis que le monde existe, c’est bien l’ambition des tombeurs « nouvelle génération » de devenir les fossoyeurs des vieux protagonistes.
par Garibaldino