« Traité européen: c’est à nous de décider! Référendum! », est-il écrit sur ces cartes, imprimées par le FN dans le cadre d’une campagne pour s’opposer au traité budgétaire européen et que les militants devront envoyer à l’Élysée avec leur signature.
La campagne de distribution a été annoncé par la Lydie Schenardi, secrétaire départementale, son adjoint Bruno Ligonie et de Gaël Nofri , porte-parole et délégué pour Nice Métropole, lors d’une conférence au cours de la quelle les hiérarques azuréens du parti présidé par Marine Le Pen sont révenus sue les raisons de leur opposition au Traité européen que l’Assemblée Nationale vient d’approuver.
Ces thèmes sont ceux qui Marine Le Pen a répété lors de sa campagne électorale et vont de l’accusation de connivence , voir de complicité entre l’UMP et le PS, ( doit-on rappeler le fameux ‘UMPS’ qui fut un des leit-motiv des meetings ?) pour en arriver à une opposition ferme et forte à cette construction européenne qui à l’air de prendre, même si progressivement , l’allure du fédéralisme.
Mais il y a un réel lien entre la supposée perte de souveraineté nationale et la politique d’austérité dénoncée ?
La politique de désendettement budgetaire qui est à la base de ce Traité est-elle » la camisole de force ultralibérale » ?
Autant de questions qui pour les dirigeants de la droite radicale ne sont que des affirmations.
D’autre part il faut nourrir ses raison avec des convictions.
Alors cet appel à la souveraineté populaire, celle du scrutin universel, va dans le sens de caresser le dos dans le sens du poil aux sympathisants et militants pour les réunir autour d’ un slogan qui fait toujours son effet: le pouvoir aux citoyens!