A l’initiative du comité local de l’association « Ni putes, ni soumises » dirigée par Zineb Doulfikar, cette manifestation a réuni une grosse centaine de personnes comme de nombreuses personnalités politiques telles que le Député Maire de Nice Christian Estrosi, la conseillère municipale Dominique Estrosi, Maty Diouf, Mari-Luz Nicaise (Les Verts), Karine Lambert et Fabien Benard (Modem), Frédérique Grégoire Concas (Parti Socialiste), Eric Belistan (Démocrates des AM) ou encore Patrick Mottard (Nice Autrement).
Sous une banderole arborant le message « Egalité des droits Femmes Hommes, mêmes droits même justice », les participants se sont installés une bonne partie de l’après-midi sous les bienveillants bouddhas de la place Masséna afin d’interpeller les passants et badauds promenant sur la place niçoise.
« C’est une atteinte grave aux libertés des femmes. Quand j’ai appris cette décision, j’ai eu du mal à me dire que j’étais en France dans un pays laïque. » Zineb Doulfikar, responsable azuréenne de Ni putes, ni soumises ne décolère pas et réclame la mise en place d’un Ministère des droits de la femme. « Il faut que le gouvernement écoute ce que les associations qui luttent dans ce domaine, afin de faire avancer le combat des femmes et évoluer les lois ».
Les manifestants se quittent donc avec la ferme intention de rester vigilant sur les suites données à cette affaire qui n’en finit pas de faire réagir alors que la magistrate à l’origine de cette annulation a reçu des menaces et que la Garde des Sceaux Rachida Dati affirme que cette décision « est une décision protectrice ».
Affaire à suivre dans les prochains jours… pour le meilleur et pour le pire !
