Aussi paradoxal que cela puisse paraître, notre département porte le flambeau de l’un des bastions phares du Parti Socialiste. A cette occasion, Patrick Allemand recevait un invité de marque ce mardi 11 juillet au QG du PS. Jack Lang était venu soutenir l’action de ses camarades. Confidences.
Nice Première : Qu’est-ce qui vous a incité à inviter Jack Lang?
Patrick Allemand : Notre Parti a enregistré cette année une recrudescence d’adhérents. Notamment, en Haute-Savoie, dans les Alpes-Maritimes et à Paris. Notre département avait enregistré une hausse de + 125 % ! On est donc passés de 1300 en 2005 à 3000 nouveaux membres en 2006. C’est très encourageant. On voulait que Jack Lang rencontre tous les nouveaux adhérents. C’est chose faite!
NP : Qu’est-ce qui explique ce nouvel engouement pour votre Parti?
PA : Il y a deux raisons à cela. Premièrement, le PS avait mis en place des moyens technologiques qui permettent aux perssonnes vivant en dehors des grandes villes de mieux connaître nos projets et d’adhérer en ligne. C’est le cas d’Antibes par exemple. Mais l’explication de fond est qu’il y a aujourd’hui en France un fort désir de changement de la part de la population.
NP : Pensez-vous que les Français sont prêts à accueillir une femme à la tête du pays?
PA : Notre gouvernement est déjà pourvu de quelques femmes charismatiques, comme Martine Aubry ou Michelle Alliot-Marie. Et quand on veut la parité, cette question ne devrait même pas se poser.
NP : Quel avenir pour la Gauche à Nice?
PA : Nous portons un très grand espoir à l’année prochaine. Les élections de l’un des candidats du PS à la tête du gouvernement donnera une grande impulsion à notre Parti. Contrairement à l’idée ambiante, les élections présidentielles vont nous permettre de trouver une voie. Cela sera un « facilitateur » pour accélerer le mouvement.
NP : Quelle est votre réaction aux nouvelles affaires qui secouent la Mairie de Nice?
PA : Il faut un changement radical, si on veut en finir avec ces problèmes de corruption. C’est le peuple qui tranchera.
NP : Pour ou contre une VIème République?
PA : Nous proposerons des réformes à l’automne. De toute façon, c’est la République qui doit changer, pas son numéro.