Même si la révolution n’est pus d’actualité, les communistes niçois n’ont pas déposés les armes. Faute de carburant idéologique et de troupes , ils sont simplement passé aux luttes sociales.
Après des vacances qu’on imagine studieuses, leurs dirigeants Robert Injey et Philippe Pellegrini sont prêts à l’action de plein pieds.
Objectif: s’opposer fermement à la politique droitière du gouvernement et à la casse sociale qui en dérive.
Le menu des lamentations est riche et varié: plan pauvreté, désorganisation des hôpitaux, crise du logement, chômage et précarité, gestion calamiteuse de la SNCF régionale avec fermeture des gares ( en réalité ce sont les guichets qui seront remplacé par des machines automatiques) , fusion de l’Académie de Nice avec celle de Marseille-Aix avec perte d’autonomie ( le ministre Blanquier a expliqué que la réorganisation territoriale ne lésera pas les structures niçoises ).
Bref, rien ne va plus dans le quotidien des gens, au dire des deux dirigeants communistes.
» La tentative de virage social mis en place dernièrement par le Gouvernement n’est qu’une vaste fumisterie »- dit Robert Injey- » pas moins que les escamotages de Christian Estrosi pour justifier les augmentation d’impôts ».
« Les exigences capitalistiques obligent à serrer les boulons , les conditions de vie et de travail se détériorent. Il va y avoir un malaise social qui mettra à mal la démocratie représentative « – est sa conclusion.
Pour le moment , on reste dans la protestation classique: rassemblement et défilé le 6 octobre prochain pour la préservation de la qualité des services publics .
Réplique le 9, à l’occasion de la journée nationale contre la politique du présidente Macron.
La lutte reste la lutte!