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22 novembre 2024

Le soutien des Députés niçois aux gendarmes

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gendarme.jpg Samedi 4 mars prochain, sur l’initiative de Jérôme Rivière député des Alpes Maritimes membre de la commission de la Défense Nationale, de Muriel Marland-Militello Député des Alpes Maritimes, des associations locales membres du comité d’entente des associations de retraités et amis de la Gendarmerie : l’UNPRG (union nationale des personnels retraités de la Gendarmerie) la FNRG (fédération nationale des retraités de la Gendarmerie), la SNAAG (société nationale des anciens et des amis de la Gendarmerie) et le Trèfle (association des officiers de la Gendarmerie issus de l’école de Melun), une messe à la mémoire du gendarme Raphaël CLIN mort sur l’île de St Martin sera célébrée en l’église Saint Roch à Nice à 10 heures (à proximité de la caserne de Gendarmerie Nau où chaque année sont honorés les Gendarmes morts victimes du devoir).

Cette célébration sera suivie d’une marche silencieuse et d’un dépôt de gerbe pour manifester à Nice, l’indignation de la communauté nationale devant les circonstances odieuses de l’agonie de ce militaire en service de 31 ans marié et père de famille. L’annonce de sa mort le 12 février dernier avait été marquée par des cris de réjouissance collective et des propos racistes inacceptables.

Nice Première à rencontré le Député Jérôme Rivière afin de connaître son avis sur ce tragique évènement.

jrjfk2-2.jpg Nice Première : Monsieur le Député, pourquoi cette manifestation et cette marche silencieuse à Nice ?

Jérôme Rivière : Les conditions dans lesquelles le gendarme Raphaël CLIN a agonisé, sont barbares et indignes de notre société. La communauté nationale ne peut passer sous silence, laisser filer dans l’indifférence la haine raciste qui s’est publiquement exprimée à St Martin le 12 février dernier. La marche silencieuse et le dépot d’une gerbe après la célébration d’une messe sont l’occasion d’exprimer dans le calme et le dignité notre refus de voir les valeurs de la république ainsi bafouées.

Avec Muriel Marland-Militello et les associations membres du comité d’entente des associations de retraités et amis de la Gendarmerie, nous avons aussi pensé que c’était aussi l’occasion de rendre hommage aux gendarmes toujours sur le front pour lutter contre les violences.

NP : A votre avis, comment doit réagir le gouvernement face à ce nouvel exemple de violences ?

JR : Je suis inquiet devant la monté de la violence, mais elle n’est pas toujours surprenante. Sommée par ses minorités de faire repentance et de renier son histoire, la France apparaît comme une nation en état de coma culturel dépassé. Certaines périodes de notre passé, de notre présence outre-mer, ne peuvent plus être évoquées sans engendrer des revendications agressives, des complexes historiques revanchards et des réflexes victimaires tous réunis dans la détestation de la France et de son identité.

Ce terrible épisode de St Martin en est un cruel exemple.

NP : L’île de St Martin n’était pas habituée à de tels agissements. Avez-vous des explications à ces faits ?

JR : Ce ne sont pas les informations dont je dispose. Les gendarmes en poste là bas font état d’un climat latent d’agression à leur égard de la part d’une partie de la population .

NP : Concernant Ilan Halimi, quelle est votre position et votre analyse sur ce geste barbare ?

JR : Il est grand temps de reconnaître la montée en France d’un puissant et très violent mouvement anti-judaïque, antisémite, anti républicain.

Le nier ne protège en rien ceux qui ne sont pas juifs ! Le dire avec force c’est commencer à combattre ce fléau.

Cette violence ciblée monte d’une frange, tous les jours plus larges, de jeunes gens qui bien que français par la carte de nationalité ne font pas allégeance à notre pays, mais à une idéologie qui naît du dévoiement de l’islam. Aujourd’hui cette idéologie d’intolérance tente d’importer en France et en Europe le conflit Israélo-palestinien. Ce mal est une menace pour nos valeurs et bien sur pour notre culture.

NP : Ne pensez-vous pas que la violence se banalise dans notre quotidien ?

JR : Je ne crois pas qu’elle se banalise, mais je pense qu’elle s’intensifie.

Et vous verrez, pour tenir ces propos, je serai une fois encore vilipendé par les « bien pensants ». Ceux du « Paris qui chante et qui danse », qui, à Nice aussi, s’imposent ou tentent de s’imposer et dont on lit ou entend les recommandations colonne après colonne, émission après émission. Il est de bon ton de montrer que tout va bien et que les problèmes qu’on commençait à rencontrer n’en étaient pas et qu’un discours sévère, autoritaire, républicain dirais-je, releverait finalement d’une immense démagogie proche de l’extrême droite.

Aujourd’hui, au lieu de défendre notre identité que l’on suicide, on préfère diaboliser les élus qui s’inquiètent de l’avenir.

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