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22 novembre 2024

Législative partielle dans les Alpes Maritimes : Christian Estrosi « Quand je promets, je fais. Je ne suis pas aux 35 heures. »

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Nice-Premium : Maire de Nice, Président de la CANCA, Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes : trois « rôles » que vous avez interprété dans trois  » films « . Dimanche prochain, un quatrième sera, certainement, sur la « toile ».

jpg_estrosi.jpg Christian Estrosi : Il n’y a qu’un film. C’est la nouvelle page d’histoire de cette ville et de ce territoire des Alpes-Maritimes entre mer et montagne où je veux cimenter le sanctuaire de la baie des Anges et, en même temps, le parc national du Mercantour pour que les solidarités s’exercent entre chacun et que nous entretenions un territoire à faire rêver le monde.

N-P : En quoi consistera votre « rôle » de député, si vous êtes, bien entendu, « retenu » ?

C.E. : A porter le message de ce territoire exceptionnel au sein du parlement pour que nous soyons respectés et entendus sur chacune de nos revendications.

N-P : Comme par exemple ?

C.E. : La meilleure politique de santé publique possible, la sécurité pour chacun qui est la première des libertés, l’appel à projet pour 10 campus universitaires du XXIème siècle, un grand campus sur les politiques du développement d’économie durable …

Voilà, quelques exemples qui démontrent que si nous voulons être entendus par l’Etat, le Maire de Nice doit pouvoir porter ce dossier, ce message, pour que nous puissions, ensemble, faire ce territoire.

N-P : Pour « décrocher » ce « rôle », vous êtes allé à la rencontre de tous vos éventuels prochains « spectateurs », pourtant, vous connaissez ces électeurs, et ces électeurs vous connaissent. Pourquoi ?

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C.E. : Pour moi, le respect, c’est essentiel. Il y a 72 communes avec Nice, bien évidemment. On ne peut pas solliciter des suffrages même si on a des liens très forts qui se sont renforcés au fil des années, 20 ans d’histoire commune et partagée, sans en même temps témoigner le respect en allant au devant de chacun dans chaque quartier, chaque village, chaque hameau. Pour moi, c’est un principe de respect de l’ensemble de mes administrés et c’est comme cela que j’ai toujours œuvré et une fois encore, j’ai voulu cette rencontre qui est pour moi, toujours un plus d’enthousiasme à dimension humaine.

N-P : Une rencontre en particulier vous a marqué ?

C.E. : La rencontre avec les habitants des plus petits villages comme Illonse : 45 habitants ou Tournefort : 52 habitants. C’est aussi important qu’un quartier de Nice où il y a 28 000 habitants parce que je veux cette solidarité qui fasse qu’on donne toujours plus à celui qui en a le moins. Pour moi, la solidarité territoriale, c’est ça.

N-P : Les autres postulants à ce « rôle » dénoncent votre accumulation de fonction. Qu’avez vous à répondre à ce qu’ils appellent :  » Une mascarade qui ressemble à s’y méprendre au jeu des chaises musicales » ?

C.E. : Pourquoi ne parlent-ils pas de ce qu’ils proposent ?

Quand on est candidat, on dit ce qu’on a à proposer. Moi, je dis ce que j’ai à proposé. Je ne parle pas des autres. Je ne critique personne. Je respecte chacun. Je crois qu’aujourd’hui, les citoyens n’aiment pas les provocations, la vulgarité, l’agressivité. Donc, je crois qu’ils se discréditent eux-mêmes. Je n’ai pas à répondre à cela.

N-P : Maire de Nice, Président de la CANCA, Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes. Quel est votre « potion magique » pour assurer ces mandats ?

C.E. : Je ne suis pas aux 35 heures !

N-P : Christian Estrosi court après quoi ?

C.E. : Simplement, l’amour de mon pays, l’amour de mon département, l’amour de ma ville. Une volonté farouche de toujours fixer la barre plus haut. Chacun sait, que quand je prends des engagements, je les respecte toujours. Quand je promets, je fais, parce que je ne peux pas concevoir la vie politique autrement. Et si depuis 25 ans, le suffrage universel ne m’a jamais fait défaut, si la confiance de mes administratifs a toujours été au rendez-vous, c’est parce qu’ils me connaissent et qu’ils savent que je ne les ai jamais trahis.

N-P : Comme un sportif qui met la barre toujours plus haut, pour surpasser ses performances ?

jpg_estrosi_police.jpgC.E. : Quand j’arrive à dédoubler la nationale 202 en rive droite du Var, c’est un engagement que j’ai pris il y a six ans en disant : « Dans six ans, vous verrez, je vous la livrerais. » Certains doutaient mais j’y suis parvenu. J’ai soulagé tant de maux que subissaient tous ceux qui, aux heures de pointe, se rendaient sur leur lieu de travail ou en repartaient.

Aujourd’hui, je dis  » Je veux un réseau de transport en commun en site propre, un réseau de tramway au delà de la ligne 1, une ligne 2 qui aille d’est en ouest, une ligne 3 qui partirait de Malausséna pour remonter la Plaine du Var et aller jusqu’au carrefour de nos vallées. Ce que je dis, je vais le faire.

Dans 5 ans, tout cela sera livré, comme le stade de 40 000 places. Ce ne sont pas des mots, c’est déjà en chantier. Et en même temps, je veux garantir au quotidien, une meilleure qualité de vie et être attentif en chacun dans le domaine de la santé publique, dans le domaine contre la lutte des grandes souffrances. C’est aussi la responsabilité de l’homme public. Nous savons que lorsqu’on est touché par la maladie, ça peut être une vie brisée, une famille anéantie et je veux, là aussi, le meilleur pôle de santé d’excellence de France.

N-P : Voilà le clap de fin de notre entretien va tomber, une dernière question : Quel rôle auriez vous aimé interpréter ?

C.E. : J’ai toujours rêvé depuis mon enfance d’aller dans les étoiles. Lorsque j’ai vu Amstrong faire le premier pas de l’homme sur la Lune, j’avais 14 ans et je me suis : « Toi dans 10 ans, tu y seras ». Sans doute n’irais-je jamais et mon rêve d’aujourd’hui est de faire en sorte que ce département des Alpes Maritimes apparaisse comme une planète de rêve au bord de la Méditerranée. Faire de Nice, la ville verte, dans laquelle tout le monde est envie de se rendre. C’est peut-être un peu utopique mais c’est ma part de rêve et si je peux lui permettre de faire, au moins, un bout de chemin important dans cette direction, quoiqu’il arrive, quelque soit le sort que me réserve, un jour, le suffrage universel, si j’ai réussi un peu de cela, je sais que j’aurais laissé un petit quelque chose de moi-même.

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