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22 novembre 2024

Législatives: la Bérézina socialiste vient de loin…

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Une débâcle historique. Le Parti socialiste, crédité, avec ses alliés, de 10% des voix au premier tour des élections législatives, ce dimanche 11 juin, enregistre sa pire déconvenue sous la Ve République.


Après cinq années au pouvoir, le PS subit de plein fouet la déferlante En marche ! et n’améliore que de 4 points le très mauvais score de Benoît Hamon à la présidentielle. En termes de sièges, dimanche prochain, le Parti socialiste pourrait voir son groupe divisé par dix.

Après la défaite de Benoît Hamon à la présidentielle (6,36%), l’enjeu pour le Parti socialiste était de limiter la casse, dans un contexte très défavorable.

Mais cette Bérézina a des origines lointaines…et, de quelque manière, elle était prévisible.

Tout ça remonte à la primaire de gauche pour la présidentielle 2012 et à l’opposition entre François Hollande et Martine Aubry, à l’époque secrétaire nationale du PS.

Défaite dans la course à l’investiture, la « Madonne du Nord » a géré la campagne législative qui a suivi la présidentielle victorieuse et, dans l’esprit sectaire qui lui sied bien, a « farci » les listes électorales avec de ses affidés avec l’objectif de rendre la vie parlementaire difficile au nouveau président en guise de revanche personnelle.

Qui une fois élus, ont commencé une opposition, souterraine avant de devenir publique, à la politique gouvernementale, ce qui a empoisonné le quinquennat de François Hollande : politique de l’offre, déchéance de nationalité, lois Macron etc en furent les exemples les plus frappants.

Le tout conduit par des personnages médiocres, animés seulement par une idéologie sotte, endossant abusivement l’habit des défenseurs du peuple ,alors qu’en fait, ils ne poursuivaient que quelques quarts d’heure de célébrité.

La victoire de Benoît Hamon à la primaire a été le coup fatal: qui se souvient de son programme inconsistant (revenu universel en tête) et de sa campagne électorale digne d’une cantonale?

Comment un cheval si faible pouvait-il s’imaginer de gagner un Grand Prix alors qu’il avait le niveau de courir, au maximum, une petite course et même sans la certitude de la gagner?

Enfin, l’épilogue: un peu fronde par ci, un peu de fronde par là, l’arbre leur est tombé sur la tête!

Résultat final: merci et au revoir, leur ont dit massivement les électeurs.

Pour beaucoup d’eux sera plutôt un adieu. Mais qui les recordera? et surtout, qui les regrettera?

par Garibaldino

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