Lors du 1er des élections législatives de Menton, Jean-Claude GUIBAL était en tête des suffrages avec 29,56 % des voix, contre Lydia SCHENARDI et ses 24,61 %. Pour ce second tour, la candidate FN n’aura pas fait le poids contre le Maire de la commune.
Sur les 20 478 inscrits de Menton, seulement 11 096 d’entre eux se sont mobilisés pour aller voter, un taux d’abstention remarquable dans la commune. Au total, pas moins de 1 153 bulletins nuls comptabilisés !
Malgré cela, Jean-Claude GUIBAL a raflé la mise en totalisant un score de 57, 85 % du suffrage, soit 5 752 voix, contre 42,16 % pour Lydia SCHERNARDI, l’équivalent de 4 199 voix.
Une victoire implacable pour l’actuel Maire de Menton qui se disait fier d’avoir été en tête de tous les bureaux de votes de la ville, à l’exception seule du hameau de Monti, ayant nettement favorisé la candidate extrémiste.
Une victoire « qui prépare les municipales » clamait Jean-Claude GUIBAL debout sur une table devant une foule de sympathisants scandant son nom et l’applaudissant.
Si le parti de gauche reprochait au Maire d’avoir « flirté avec le FN », ce dernier réalise un score qui a nettement évolué depuis ces dernières années et qui représente à l’échelle de la région le quart des électeurs de gauche… Pour Jean-Claude GUIBAL, cela veut dire « que le PS n’a pas fait mieux que le FN, et n’a surtout rien fait pour le stopper dans sa montée, merci Madame Gérard ! »
Il soulignait d’ailleurs que la majeure partie des voix attribuées à Lydia SCHENARDI étaient le fruit d’un travail de sape de l’ex candidat Stéphane CHERKI, qui, bien qu’il se gargarisait de ne pas influencer ses électeurs à voter FN, « a téléphoné tout azimut pour inviter à voter pour Madame SCHENARDI ! »
Une victoire alors pour Jean-Claude GUIBAL de savoir qu’à Eze, fief de Stéphane CHERKI, le FN l’emporte contre l’UMP à seulement 1 voix d’écart…
Le mot de la fin revenait à l’équipe entière de campagne du candidat Jean-Claude GUIBAL qui se disait « extrêmement reconnaissant » envers toutes celles et ceux qui ont mené ce combat à ses côtés, et grâce à qui il a pu remporter ces élections, dans une « circonscription difficile ».