Pierre Lelouche avait déclaré que les députés UDF qui vont rejoindre Nicolas Sarkozy pour le second tour de l’élection présidentielle « ne seront ni des harkis ni des cheouch (domestiques) de la majorité présidentielle, ils auront pleinement leur place et seront soutenus au moment des législatives « .
Selon l’association Générations Mémoire Harkis, qui » se réserve le droit de poursuites » ces propos relèvent de « l’insulte et de la discrimination gratuite », l’association ne pouvant » laisser passer de telles dérives de langage, qui consistent à imprégner l’opinion publique de l’idée que les anciens harkis et leurs descendants sont voués à être d’éternels sous-citoyens restés supplétifs à jamais « .
De son côté, la Coalition nationale des Harkis s’étonne que » l’auteur d’une loi contre le racisme et l’antisémitisme (un texte adopté en février 2003 visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste) puisse » tenir des propos quasi-racistes ».
Depuis le Député UMP a présenté des excuses publiques à la suite de « ces propos malencontreux » qu’il a tenus tout en précisant qu’une mauvaise polémique s’était installé dans la campagne présidentielle.
Si ça ce n’est pas de la « bravitude » !