De sa formation militaire (Saint-Cyrien et officier de la gendarmerie nationale), il a conservé son air austère mais cet homme modéré se veut aujourd’hui bien présent dans la vie d’une ville qu’il, si ce n’est pas la sienne, a appris à aimer et à bien comprendre ses pulsions pas toujours très rationnelles.
Et pour se faire, Benoît Kandel essaie d’y répondre avec un souci de pédagogie et d’efficacité pour que l’action politique ne reste pas seulement le fait de belles paroles et de promesses mais l’accomplissement d’un devoir civique, celui qui l’a motivé à abandonner une carrière militaire toute tracée pour choisir une aventure politique, signe que malgré une attitude réservée… le cœur y est !
« J’ai adhéré en 2008 au projet politique de Christian Estrosi, alors candidat à la Mairie de Nice, qui m’a intéressé de par sa vision stratégique de changement de Nice : en faire un ville ouverte sur le futur et maître de sa destinée avec une action ambitieuse » nous dit-il, pour ajouter » la composition de son équipe, formée de beaucoup de personnes issues de la société civile et ayant un parcours professionnel de qualité, m’ont convaincu que les compétences, même si étrangères à la politique, qui étaient les miennes auraient leur place et auraient pu servir à ce dessin ».
Voici pourquoi Benoit Kandel s’est retrouvé en politique sans avoir eu un passé de militant, ni même un engagement qui l’aurait préparé à ces fonctions importantes que sont les siennes aujourd’hui : 1er adjoint au maire et conseiller général du 12ème canton de Nice dont il est candidat à sa réélection à l’occasion des cantonales 2011.
Comment expliquer et comprendre cette transformation en si peu de temps avec le succès qui va avec ?
Les experts expliquent qu’il y a chez un manager des compétences générales et des compétences spécifiques. La réalité fait apparaitre une image bien plus complexe. Derrière ces compétences acquises se cherchent le plaisir et l’énergie ressentis à vivre cette expérience. Ce sont les ressorts de cette énergie qui sont les vrais racines d’un succès. Et ce sont donc eux qu’il faut apprendre à connaitre lorsque vient le temps de définir le « quoi », le « pourquoi », et le « avec qui ».
Voici notre analyse des raisons pour lesquelles Benoit Kandel, que les apparences voudraient confiné à un rôle technique, est devenu une pièce maitresse de l’équipe municipale et qui manifestement se plait bien dans ce nouveau rôle auquel il apporte le soin de l’écoute et l’habitude de l’étude et de l’analyse approfondie des dossiers dans le processus des décisions, ce qui n’est pas toujours facile à côté d’un maire qui pour sa personnalité bouillonnante est plus dans le futur, toujours axé dans l’appréhension du demain, que dans l’actualité.
Tout cela sans jamais se désemparer de son style sobre de bon catholique fidèle à la pensée spirituelle de Saint Ambroise: « que nulle parole privée de sens ne sorte de ta bouche pour se perdre dans le vide ».
NP : Pourquoi vous représentez-vous ?
BK : Conseiller Général depuis moins de deux ans, j’ai déjà fait beaucoup de choses et lancé de nombreux projets. Je sais néanmoins qu’il reste encore beaucoup à faire. En d’autres termes, je n’ai pas achevé ma mission et ce n’est pas dans mes valeurs d’abandonner en cours de route !
NP : Comment voyez-vous cette mission ?
BK : Un Conseiller Général est d’abord un élu de proximité. Je m’efforce donc de rester en permanence très attentif aux nombreuses demandes individuelles qui me sont adressées et je travaille ensuite afin qu’elles aboutissent dans les délais prévus.
Un Conseiller Général c’est aussi un élu du département. A ce titre, je dois donc défendre les intérêts du Canton et veiller à ce que son évolution soit prise en compte dans chacun des nombreux projets qui touchent à l’aménagement de notre canton (implantation de services publics, collèges, transports, assainissement, traitement des ordures ménagères et bien d’autres…).
Ainsi, je suis à la fois à la disposition de chacun des habitants du 12ème pour les aider dans leur vie quotidienne et le premier défenseur du canton, dès lors que l’on parle de projets d’aménagement.
NP : Que vous apporte d’être Premier Adjoint ?
BK : Le 12ème est entièrement situé sur la Commune de Nice où j’exerce les responsabilités de 1er Adjoint de Christian ESTROSI. Dans la gestion des affaires du canton, c’est un avantage considérable, car je peux m’appuyer à la fois sur le soutien et les moyens humains de la Ville de Nice et sur ceux du Conseil Général. Ainsi, non seulement tout le monde travaille dans le même esprit mais en plus, on additionne les moyens financiers.
En clair, je n’aurais jamais pu faire avancer autant de projets, si je ne bénéficiais pas au quotidien des capacités des deux collectivités.
NP : Vous parliez de bilan, quels sont les principaux projets que vous avez fait avancer ?
BK : En premier lieu, un effort très considérable a été porté sur la voirie et notamment sur la voirie collinaire longtemps laissée en déshérence. A chaque fois, des revêtements phoniques de dernière génération ont été utilisés. Ils divisent par 4 le bruit.
Dans le domaine du logement, 880 appartements ont été rénovés, réhabilités ou livrés. C’est un effort très significatif qui doit et qui sera poursuivi.
La plupart des équipements sportifs a été refait : stade Bob Rémond, stade des Galeries Lafayette, micro-site du parc à fourrage… Des espaces verts nouveaux ont été livrés ou améliorés : chemin du Littoral, Vinaigrier, Liserons, et une vraie politique de débroussaillement a été lancée pour réduire le risque « feu de forêt » très élevé sur le canton.
En matière de sécurité, les effectifs de la Police Municipale ont été augmentés, des équipes de prévention mises en place et plus de 40 caméras de vidéo-protection installées.
Enfin, la friche industrielle qu’étaient devenus les abattoirs accueille désormais un très beau projet culturel qui va redonner vie au quartier.
NP : Quels sont les principales propositions que vous portez pour ce nouveau mandat ?
BK : En matière de grands équipements, il faudra avancer sur le projet du tunnel sous le Mont Boron qui seul permettra de résoudre les difficultés chroniques de circulation et de stationnement.
En même temps, nous poursuivrons le développement des moyens de transport collectifs et la remise à niveau des voiries et des réseaux.
En matière de proximité, je resterai très attentif aux questions d’emploi, de logement, de propreté et de sécurité qui sont le quotidien des habitants. Encore une fois, mon appartenance à la majorité départementale d’Eric CIOTTI et à la municipalité de Christian ESTROSI me donnera les moyens d’apporter des réponses concrètes sur tous ces sujets.
Je ne peux finir cette interview sans dire la chance que j’ai d’avoir Denise FABRE comme suppléante. Adjointe au maire de Nice en charge du rayonnement de la ville, sa passion et son investissement personnel pour Nice et le 12ème canton sont des atouts inestimables pour ma candidature. J’ai une grande admiration pour son parcours et beaucoup d’estime pour l’engagement qu’elle a accepté, une fois encore, de prendre à mes côtés. Je suis très fier et très heureux de travailler avec elle.
Le blog officiel de Benoît Kandel : https://benoitkandel.wordpress.com
Crédit photo : Richard Zanca
