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21 novembre 2024

Les polémiques inutiles de la vie politique niçoise

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Lors du dernier conseil municipal, un débat haut en décibels s’est produit à l’occasion de la délibération concernant l’achat de deux œuvres d’art comme nous l’avions reporté dans notre article de commentaires au lendemain de la séance.


Puisque la polémique n’a pas l’air de s’estomper, la campagne électorale a laissé quelques traces et les nerfs semblent encore à vif, nous y revenons pour exprimer notre opinion à ce sujet.

En fait, les sujets sont au nombre de deux.

Et oui, parce que si la délibération est unique, on ne peut pas mettre sur le même plan l’acquisition, pour le Mamac, d’une oeuvre d’un artiste de renommée internationale, tel Juliao Sarmiento, validé par les expertises prévues par la loi, avec celle de Sabine Geraudie, une artiste locale, réalisatrice d’une sculpture de 3 mètres inspirée des fameuses chaises bleues et qui devrait être posée sur la Promenade des Anglais.

Certes, pour une Promenade des Anglais qu’on voudrait inscrire au patrimoine modial on aurait pu imaginer mieux que l’oeuvre d’une artiste locale!

Pour cette oeuvre , au delà de sa valeur vénale, l’origine de la critique vient du fait que l’artiste était une colistière (non élue) et membre du comité de soutien du candidat du candidat Estrosi, aujourd’hui maire de Nice : D’où les accusations de la part des oppositions.

En fait, l’opportunité et le tempo (La première séance du Conseil Municipal, après la constitution de l’assemblée municipale) de la délibération ne sont pas des plus propices pour croire à un choix simplement artistique. D’ailleurs le Comité d’Éthique pourra statuer à ce sujet.

Mais pour garder les pieds sur terre, il faut également se dire que si toutes les personnes et personnalités qui ont soutenu officiellement (ou officieusement) Christian Estrosi durant sa campagne électorale doivent être mise à l’index pour un souci d’impartialité, la vie de la cité s’en résulterait paralysée, étant donné l’influence exercé par celui-ci et son pouvoir personnel et institutionnel de séduction.

Donc, le souci pour le futur vient justement de la réponse du maire de Nice qui a rassuré les oppositions de sa volonté de ne pas faire preuve de sectarisme !

Hélas, l’histoire montre que les dérives du pouvoir ne viennent pas de celui qui l’exerce mais bien plus souvent de sa cour et encore plus de sa … basse-cour !

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