L’élection pour la présidence de la Chambre basse se déroule lors d’un vote à bulletin secret lors de la première séance.
Lors des élections à la présidence, c’est le doyen de l’Assemblée nationale, en l’occurrence, le député des Bouches-du-Rhône du Rassemblement national (RN) – José Gonzalez, 79 ans, qui a endossé ce rôle.
Sauf démission, le président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de son mandat de député. Sous la dernière législature, c’est le député de Loire-Atlantique François de Rugy qui a d’abord occupé le poste jusqu’à son entrée au gouvernement en septembre 2018. C’était le député du Finistère Richard Ferrand qui avait pris sa suite.
Aux côtés de six vice-présidents qui peuvent le suppléer et diriger les séances, l’occupant de l’hôtel de Lassay doit être “le garant de la bonne tenue des discussions » et doit veiller « à la discipline et au respect des députés entre eux dans l’hémicycle ». Il peut prononcer des sanctions contre des élus qui ne respectent pas les règles.
Ce premier tour a donné son verdict un peu avant 18 h. Aucun des candidats n’a réussi à récolter suffisamment pour obtenir la présidence, un second tour sera donc organisé. Deux députés se détachent clairement de leurs 3 concurrents :
Yaël Braun-pivet (Renaissance); 238 voix, et Fatiha Keloua-Hachi (NUPES), 146.