La présentation des vœux à la presse (« Tous les titres des médias ont été invité, je ne fais pas de liste de proscriptions – a-t-il dit ironiquement – en faisant allusion à l’analogue cérémonie organisée par Christian Estrosi, il y a quelques jours) de Patrick Allemand a officiellement ouvert la seconde phase de la campagne électorale.
Avec le pacte de gouvernance et l’imminente communication de la liste des candidats qui l’accompagneront dans le défi face à Christian Estrosi (Meeting ce dimanche 19 janvier à 15h30 à Acropolis), la campagne électorale rentre dans le vif du sujet !
L’opposant du maire sortant n’a pas manqué de verve : » Mon vœu 2014 est de gagner cette élection pour mettre fin à cette République de Nice gouvernée par un seul homme ».
« D’ailleurs mon pacte de gouvernance est là pour le démontrer : Les mesures proposées vont dans la direction d’une politique participative et transparente, l’opposée de la dérive autocratique et opaque de l’actuelle. » Ajoute le candidat socialiste.
L’accusation explicite envers Christian Estrosi est d’utiliser son activité institutionnelle pour sa propagande électorale : Le meeting au Nikaïa pour les vœux aux agents des collectivités territoriales ayant tourné au vinaigre, comme on dit, avec la présence de nombreuses personnes étrangères à cette fonction.
La présentation de la liste des candidats sera donc un acte important et permettra de mieux comprendre le profil et les caractéristiques des colistiers de Patrick Allemand.
La tête de liste de « Alternative pour Nice » a ainsi voulu motiver cet acte : » Pour trois raisons. La première est pour mettre fin aux rumeurs qui veulent les socialistes incapables de remplir la liste. Il y aura 11 socialistes dans le 22 premières places et 35 au total. Voici pour la réponse. Le seconde est le respect pour les candidats. Je ne veux pas comme d’autres retarder la communication pour éviter des réactions négatives et expressions de mécontentement de la part des candidats déçus. La troisième est que notre projet sera construit par une équipe, avec le maximum de cohésion qui demande de se connaitre et intégrer avec un travail commun ».
Un mot sur les autres listes qui seront dans la course: » Elles m’intéressent pas. Celui qu’il faut battre est Christian Estrosi ».
De toute évidence ce défi le motive: » J’ai été le chef de l’opposition pendant cette dernière mandature. Je suis le challenger naturel pour mettre fin à la… République de Nice ! ».
Maintenant qu’ après le meeting de dimanche prochaine , « son » équipe sera en ordre de marche, on attend le projet qui devra définir la vision de Patrick Allemand quant à Nice et à son proche futur.
Les critiques sont souvent positives et elles sont un outil précieux pour alimenter la dialectique entre sensibilités politiques diverses. Mais pour se porter candidat à gouverner, il est aussi indispensable d’être porteur d’un projet pour que les citoyens puissent l’apprécier, ou pas.
Le temps des propositions est donc venu et c’est tant mieux. On attend avec impatience de les connaitre pour les relayer au bénéfice d’une information équitable comme il se doit pendant une campagne électorale.