Nice Premium : Marc Concas, quelles sont vos premières réactions à votre réélection ?
Marc Concas : Je suis heureux de la confiance qui m’a été renouvelée. Elle est la juste contrepartie des efforts fournis depuis 6 années.
NP : Comment s’est déroulé pour vous ce dimanche pas comme les autres ?
MC : Comme tous les dimanches électoraux, le matin la tournée des bureaux de vote, à midi les repas livrés aux assesseurs, puis dans l’après-midi, un dernier tour des bureaux et le soir à ma permanence, pour la centralisation des résultats.
NP : Vous avez été le seul à défendre un bastion que certains voyaient déjà basculer à droite. Quelle est votre analyse de ce scrutin ?
MC : C’est une belle victoire dans un contexte particulier. Cette élection était regardée à la loupe par tous les observateurs et les médias avaient fait de mon adversaire, grâce à un matraquage médiatique sans précédent, le futur conseiller général de ce canton.
Aujourd’hui encore, le quotidien Nice Matin évoque la prétendue faiblesse de l’écart de voix (210) pour cette élection alors que cet écart est considérable. Je rappelle à toutes fins utiles que j’avais battu Gérard Bosio en 2001 de 165 voix…
NP : Quel sera votre programme dans les semaines qui suivent ?
MC : Travailler sans relâche dans ce canton et le défendre au Conseil Général.
On ne change pas une technique qui gagne.
NP : Enfin, que diriez-vous aux électrices et électeurs du premier canton niçois ?
MC : Un immense merci.
Je dois également les féliciter pour leur lucidité car ils ont compris qu’un conseiller général d’opposition était un élu utile, contrairement aux allégations de mon adversaire, qui par sa candidature hasardeuse, vient de connaître un échec cuisant de nature à compromettre la suite de sa carrière politique.
Le 1er canton a voté pour un homme de terrain et de proximité. C’est la nature même de l’élection cantonale, très éloignée des calculs des appareils politiques.
Son site web : www.marc-concas.com