L’UMP a souhaité montrer son unité lors du meeting du 11 septembre à Nice dans le théâtre de verdure. Alors que se déroulait dans le même temps les journées d’été de Marine Le Pen au Palais des Congrès Acropolis. Nathalie Kosciusko Morizet, Ministre de l’Ecologie du Développement durable des Transports et du Logement, Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Jean Leonetti, Ministre chargé des affaires européennes, David Douillet, Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, Jean-François Copé, Secrétaire Général de l’UMP, Henri Guaino, conseiller du président, Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président Départemental de l’UMP, Michèle Tabarot, Député-Maire du Cannet, Secrétaire Départemental de l’UMP et Eric Ciotti, Député – Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes étaient présents.
Natalie Kosciusko Morizet, David Douillet et Christian Estrosi ont ouvert le meeting de l’UMP annonçant ainsi la couleur : « unis pour reconduire Nicolas Sarkozy en 2012. » Le parti a tenté de mener un débat et de répondre aux questions du public concernant la justice sociale et la sécurité. Jeannette Bougrab, chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, a ainsi rappelé que le « le PS n’a pas le monopole du cœur ».
« PS en guerre »
Le meeting de clôture sonne comme la victoire du rassemblement à droite. D’un côté, Rudy Salles du nouveau centre présent. De l’autre, la réconciliation d’Estrosi et de Copé : « nous nous étions manqués ». L’UMP n’a de cesse de rappeler qu’il est uni. Xavier Bertrand nous raconte ainsi que celle qui parle le mieux des candidats socialistes est Ségolène Royal citant ses dernières critiques sur Hollande et Aubry. Le maire de Nice, Christian Estrosi ajoute non sans humour : « Ségolène Royal est aujourd’hui une alliée majeure » faisant ainsi remarquer combien la course aux primaires semble désunir le PS.
« FN inchangé »
Autre fer de lance de l’UMP lors de ce meeting : « le courage du président » et « la lâcheté de la gauche. » Xavier Bertrand et ses collègues du gouvernement se sont réjouis des mesures accomplies par le président et ont démoli les arguments du PS comme la possibilité de fusionner l’impôt sur le revenu et le CSG. Mais le FN a aussi été décrié : « Sortir de l’euro serait une catastrophe pour la France et ne ferait que nous plonger dans une plus grosse crise et baisse du pouvoir d’achat. » Christian Estrosi met en garde : « ne croyez pas qu’ils ont changé de discours, seul le prénom a changé , le nom reste. » Le principal argument de la droite : la réforme de la retraite qui fût difficile mais nécessaire, selon eux, elle montre le courage de Nicolas Sarkozy.
Perturbations
Alors qu’une dizaine de personnes du groupe Nissa Rebela se sont infiltrés dans la manifestation pour clamer : « Estrosi complice, pas de mosquées à Nice ». Le maire a réagit pendant le meeting : « il est plus facile d’infiltrer dix personnes dans une manifestation de 3000 que d’en rassembler 3000 ». Les identitaires de Nissa Rebela revendiquent : « que Christian Estrosi accepte de débattre publiquement avec Philippe Vardon, et nous n’aurons plus besoin d’aller le chercher dans ses réunions. »