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22 novembre 2024

Municipales 2014 : Comment le Parti Socialiste pourrait se passer de primaires à Nice ?

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2014 c’est loin mais c’est aussi tout proche concernant la décision d’organiser (ou pas) des primaires à gauche pour désigner le candidat qui devra aller se frotter aux Christian Estrosi, Bruno Gollnish ou autres candidatures encore à venir ou à confirmer. États des lieux !


ps-nice-4.jpg On le sait, Patrick Allemand, le leader de la gauche niçoise s’est déclaré candidat à la succession de sa précédente candidature aux dernières municipales niçoises de 2008 qui l’avait vu terminer en 3ème position au premier tour (Estrosi : 35,80 % – Peyrat : 23,14 % – Allemand : 22,30 %) pour ensuite grimper en seconde position lors du second (Estrosi : 41,33 % – Allemand : 33,17 % – Peyrat : 25,50 %). Même résultat lors des dernières législatives de 2012 avec une défaite au second tour face au Président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti (Ciotti : 60,73 % – Allemand : 39,27 %). Les chiffres ne parlent pas vraiment en faveur du 1er Vice-Président de la Région PACA et c’est ce qui pourrait décider les arcanes du PS national a opté pour une primaire niçoise.

Si cela devait être le cas, c’est incontestablement Marc Concas, Conseiller Général du 1er canton de Nice, qui sera le plus sérieux prétendant à l’investiture. En remportant le second tour de l’élection cantonale du premier canton niçois en 2008, l’avocat Niçois a fait plus qu’assurer sa réélection. Le conseiller général sortant a été le seul socialiste niçois à sortir vainqueur des urnes qui de plus est face à un adversaire de taille en la personne… d’Eric Ciotti. Nul doute que ce résultat risque fort, lui aussi, de faire pencher la balance en faveur de l’organisation de primaires à Nice. Interrogé sur le sujet, Marc Concas se dit confiant dans le choix de son parti, mais, rien ne dit qu’en cas d’investiture directe de Patrick Allemand, le ténor du barreau niçois ne se lance quand même pas dans la bataille municipale.

Mais outre ces deux probables candidats, d’autres élus se pressent aussi au portillon de l’investiture. Ainsi, Patrick Mottard, Jean-Christophe Picard et autres Robert Injey auront leur(s) mot(s) à dire et il n’est pas exclu qu’ils se positionnent à leur tour sur la ligne de départ des primaires. Un jeu du chat et de la souris qui risque fort d’animer ce début d’année 2013 dans le microcosme d’une gauche azuréenne qui devra bien, un jour ou l’autre, faire son choix.

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