Alors que nul ne sait exactement si elles auront lieu en 2007 ou en 2008, les prochaines élections municipales de la ville de Nice semblent bien avoir démarrer avec quelques candidatures et surtout beaucoup d’incertitudes dans le choix des candidats à la succession de Jacques Peyrat qui pourrait même briguer un nouveau mandat.
Petit retour en arrière pour revoir, pour celles et ceux qui les avaient oubliés, les résultats du second tour du dernier scrutin municipal qui avait vu l’actuel Maire, Jacques Peyrat (UMP) distancer de peu un Patrick Mottard (PS) avec un score de 44,48 % contre 41,31 %, Marie-France Stirbois (FN), aujourd’hui disparue, occupait la troisième position avec 14,20 % de l’électorat niçois. Côté premier tour les candidats en lice se sont tenus sous la barre des 10 % avec Jacqueline Mathieu-Obadia (Divers Droite) 8,02 %, Joseph Ciccolini (Divers Gauche) 4,79 %, Jean Icart (Divers Droite) 4,72 %, Xavier Caïtucoli (MNR) 3,02 % et Alain Roullier (Régionaliste) 1,64 %.
Si les candidatures personnelles de Jean Icart et de Alain Roullier semblent être prévisibles, il n’en va pas de même pour les autres participants qui n’ont aucune certitude de se retrouver une nouvelle fois « municipables » dans leur propre parti.
A droite, Jacques Peyrat, le Maire sortant semble retrouver des velléités après le dernier écueil du Grand Stade en annonçant qu’on ne le pousserait pas hors de la course au trône. Encore faut-il que l’UMP lui accorde une investiture nécessaire voire obligatoire pour défendre ses couleurs comme ses idées. Une inconnue, et de taille, dans les rangs de l’UMP avec la possible candidature de Madame Dominique ou de Monsieur Christian car il se pourrait bien qu’il faille sans doute compter sur un Estrosi lors du prochain scrutin local et les présidentielles pourraient bien décider du prénom sortant. D’autres prétendants souhaiteraient aussi pouvoir se mêler à la course à l’investiture et c’est le cas du Député Jérôme Rivière qui se positionne depuis quelques mois comme un des candidats potentiels ou encore Gilbert Stellardo qui après avoir redorer le blason de l’OGC Nice s’imagine bien redonner des couleurs à celui de la ville de Nice. Côté UDF, Rudy Salles sera candidat comme il l’avait déjà annoncé dans nos colonnes..
A gauche, même si Patrick Mottard a permis en 2001 à la gauche niçoise de réaliser son meilleur score lors d’un scrutin municipal, il n’est pas certain de pouvoir mener un nouveau combat, enfin il devra d’abord se mesurer à un autre Patrick, Allemand de son nom, qui se voit bien passer du poste de Vice Président de la Région Paca à celui de chef de file de la gauche niçoise. Derrière le duo de « favoris » du PS, on pourrait même imaginer aussi un Jean François Knecht ou encore un Paul Cuturello qui n’ont en rien démérité dans leur mission de conseiller municipal. Mais la gauche niçoise compte aussi Joseph Ciccolini qui a glané près de 5 % des votants lors du dernier scrutin et Jean Christophe Picard qui est à la tête du PRG niçois, tous deux se préparent à une candidature mais pourrait bien rejoindre la gauche plurielle dans le cas où la liste leur conviendrait. L’histoire dit aussi que si l’un des deux Patrick est à la tête de cette liste, Joseph Ciccolini fera son bonhomme de chemin… seul !
Difficile donc d’imaginer aujourd’hui le nom et le prénom du candidat des deux partis niçois majeurs qui se retrouveront à une date, elle aussi encore mystérieuse. Une course aux municipales qui finalement débouche sur une belle équation à deux inconnues qui fait tout de même plancher pas mal d’élus et de militants locaux à en croire les dernières déclarations dans la presse ou sur leurs blogs.
